Les pays du Sahel et d'Afrique de lʼOuest sont confrontés à une crise alimentaire et nutritionnelle dʼune ampleur exceptionnelle. « La faim et la malnutrition pourraient toucher 38,3 millions de personnes dʼici juin si des mesures appropriées ne sont pas prises », prévient le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest. Depuis trois ans, la situation se dégrade dans les pays sahéliens.
Aux mauvaises conditions climatiques se superposent des conflits et une forte insécurité qui entraînent des déplacements massifs de populations notamment au Mali et au Burkina Faso. Au Niger, la production de céréales enregistre une chute de près de 40 %, au Mali, de 15 % et au Burkina Faso de 10 %. « Les marchés sont bien approvisionnés, mais la hausse des prix des denrées alimentaires se poursuit et s'accentue ; elle est supérieure de 50 % à la moyenne quinquennale dans certains pays (Burkina Faso, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria et Sierra Leone).
Ces flambées de prix sont nourries par l'inflation économique dans certains pays du Golfe de Guinée, les baisses de production de la campagne 2021-2022, la crise sécuritaire, la flambée des cours mondiaux de produits agricoles, mais aussi par la persistance des entraves au commerce régional (interdiction d'exportation de produits vivriers prise par certains gouvernements, tracasseries routières et taxations illicites…). Le conflit en Ukraine est un facteur supplémentaire d'accentuation de ces hausses », détaille le Club du Sahel. (Le Point)
Aux mauvaises conditions climatiques se superposent des conflits et une forte insécurité qui entraînent des déplacements massifs de populations notamment au Mali et au Burkina Faso. Au Niger, la production de céréales enregistre une chute de près de 40 %, au Mali, de 15 % et au Burkina Faso de 10 %. « Les marchés sont bien approvisionnés, mais la hausse des prix des denrées alimentaires se poursuit et s'accentue ; elle est supérieure de 50 % à la moyenne quinquennale dans certains pays (Burkina Faso, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria et Sierra Leone).
Ces flambées de prix sont nourries par l'inflation économique dans certains pays du Golfe de Guinée, les baisses de production de la campagne 2021-2022, la crise sécuritaire, la flambée des cours mondiaux de produits agricoles, mais aussi par la persistance des entraves au commerce régional (interdiction d'exportation de produits vivriers prise par certains gouvernements, tracasseries routières et taxations illicites…). Le conflit en Ukraine est un facteur supplémentaire d'accentuation de ces hausses », détaille le Club du Sahel. (Le Point)