PARIS (Reuters) - Les juges chargés de l'enquête sur les assistants parlementaires européens du Front national ont demandé la levée de l'immunité parlementaire des eurodéputés Marine Le Pen et Marie-Christine Boutonnet, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information de France Inter.
Les juges ont signé une demande de mainlevée le 29 mars pour la présidente et candidate du FN à l'élection présidentielle et le 30 mars pour Marie-Christine Boutonnet, précise-t-on de même source.
Ces demandes ont été transmises au parquet et à la Chancellerie, qui doit les transmettre au Parlement européen.
Marine Le Pen et Marie-Christine Boutonnet sont soupçonnées d'avoir fait salarier par le Parlement européen des assistants qui travaillaient en réalité pour le FN.
La demande de levée d'immunité parlementaire est la réponse des juges à leur refus de se rendre à leur convocation en vue d'une possible mise en examen, précise-t-on de source judiciaire.
La présidente du FN, qui était attendue en février par la police et le 10 mars par les juges d'instruction, a alors fait savoir qu'elle ne souhaitait pas s'exprimer devant les enquêteurs avant les législatives du mois de juin.
Le parti d'extrême droite dément avoir mis sur pied un système frauduleux et dénonce ce qu'il qualifie d'instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Interrogée vendredi sur franceinfo, Marine Le Pen s'est bornée à dire que la demande de levée d'immunité n'avait rien de surprenant. "C'est normal, c'est la procédure classique, je ne suis pas étonnée" a-t-elle déclaré.
"C'est un débat que nous aurons devant la commission juridique du Parlement européen. C'est un débat juridique", a-t-elle ajouté.
Il y a peu de chance que cette procédure, qui doit être examinée en commission puis en séance plénière, aboutisse avant le premier tour de la présidentielle, dans neuf jours.
"En règle générale, c'est un processus assez long", souligne-t-on de source judiciaire.
Dans ce dossier, deux assistants parlementaires ont été mis en examen pour recel d'abus de confiance, dont la chef de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset.
L'immunité de la candidate frontiste a été levée le 2 mars dans une tout autre affaire, celle concernant la publication, sur Twitter, de photographies d'exécutions menées par le groupe Etat islamique (EI).
Les juges ont signé une demande de mainlevée le 29 mars pour la présidente et candidate du FN à l'élection présidentielle et le 30 mars pour Marie-Christine Boutonnet, précise-t-on de même source.
Ces demandes ont été transmises au parquet et à la Chancellerie, qui doit les transmettre au Parlement européen.
Marine Le Pen et Marie-Christine Boutonnet sont soupçonnées d'avoir fait salarier par le Parlement européen des assistants qui travaillaient en réalité pour le FN.
La demande de levée d'immunité parlementaire est la réponse des juges à leur refus de se rendre à leur convocation en vue d'une possible mise en examen, précise-t-on de source judiciaire.
La présidente du FN, qui était attendue en février par la police et le 10 mars par les juges d'instruction, a alors fait savoir qu'elle ne souhaitait pas s'exprimer devant les enquêteurs avant les législatives du mois de juin.
Le parti d'extrême droite dément avoir mis sur pied un système frauduleux et dénonce ce qu'il qualifie d'instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Interrogée vendredi sur franceinfo, Marine Le Pen s'est bornée à dire que la demande de levée d'immunité n'avait rien de surprenant. "C'est normal, c'est la procédure classique, je ne suis pas étonnée" a-t-elle déclaré.
"C'est un débat que nous aurons devant la commission juridique du Parlement européen. C'est un débat juridique", a-t-elle ajouté.
Il y a peu de chance que cette procédure, qui doit être examinée en commission puis en séance plénière, aboutisse avant le premier tour de la présidentielle, dans neuf jours.
"En règle générale, c'est un processus assez long", souligne-t-on de source judiciaire.
Dans ce dossier, deux assistants parlementaires ont été mis en examen pour recel d'abus de confiance, dont la chef de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset.
L'immunité de la candidate frontiste a été levée le 2 mars dans une tout autre affaire, celle concernant la publication, sur Twitter, de photographies d'exécutions menées par le groupe Etat islamique (EI).