Des combattants du Hachd al-Chaabi en Irak ont été tués dans des frappes aériennes menées la veille par les États-Unis, a indiqué lundi cette influente coalition de paramilitaires pro-Iran, en menaçant de «venger (ses) martyrs».
Une «poignée de combattants» ont péri dans les raids, a-t-elle affirmé dans un communiqué. Les États-Unis ont annoncé avoir frappé dimanche des milices soutenues par l’Iran en Irak et en Syrie voisine, en riposte à la multiplication des attaques de drones contre leurs intérêts en Irak.
«Nous avons déjà dit que nous ne resterions pas silencieux face à la présence des forces d’occupation américaines qui va à l’encontre de notre constitution et du vote des députés (…) Nous vengerons le sang de nos martyrs», a ajouté la coalition regroupant l’ensemble des forces pro-Iran en Irak, dont certaines factions agissent parfois hors du cadre du Hachd.
Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a dénoncé les frappes américaines, estimant qu’il s’agissait d’une «violation flagrante de la souveraineté» de son pays.
«Nous réitérons notre refus de voir l’Irak comme un terrain pour régler les comptes et sommes attachés à notre droit d’empêcher que (le pays) ne soit utilisé comme un champ d’agressions et de représailles», a ajouté Moustafa al-Kazimi dans un communiqué de son bureau, en appelant à «la retenue et à éviter l’escalade».
Plusieurs morts
Selon des factions pro-Iran membres du Hachd, les raids ont visé des cibles dans la région d’Al-Qaïm, dans la province d’Al-Anbar, dans l’ouest de l’Irak, près de la frontière syrienne.
Quatre combattants ont été tués, selon l’une des factions membres du Hachd.
En Syrie, au moins cinq combattants irakiens pro-iraniens ont été tués et plusieurs autres blessés dans ces raids, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une organisation non gouvernementale.
Selon le Pentagone, «les cibles ont été sélectionnées car ces installations sont utilisées par des milices soutenues par l’Iran qui sont impliquées dans des attaques à l’aide de véhicules aériens non-habités (UAV) contre des personnels et des installations américaines en Irak».
Les intérêts américains en Irak ont été la cible d’attaques répétées ces derniers mois. Les États-Unis accusent systématiquement les factions pro-Iran, principalement le Hachd al-Chaabi, d’en être responsables. (ATS)
Une «poignée de combattants» ont péri dans les raids, a-t-elle affirmé dans un communiqué. Les États-Unis ont annoncé avoir frappé dimanche des milices soutenues par l’Iran en Irak et en Syrie voisine, en riposte à la multiplication des attaques de drones contre leurs intérêts en Irak.
«Nous avons déjà dit que nous ne resterions pas silencieux face à la présence des forces d’occupation américaines qui va à l’encontre de notre constitution et du vote des députés (…) Nous vengerons le sang de nos martyrs», a ajouté la coalition regroupant l’ensemble des forces pro-Iran en Irak, dont certaines factions agissent parfois hors du cadre du Hachd.
Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a dénoncé les frappes américaines, estimant qu’il s’agissait d’une «violation flagrante de la souveraineté» de son pays.
«Nous réitérons notre refus de voir l’Irak comme un terrain pour régler les comptes et sommes attachés à notre droit d’empêcher que (le pays) ne soit utilisé comme un champ d’agressions et de représailles», a ajouté Moustafa al-Kazimi dans un communiqué de son bureau, en appelant à «la retenue et à éviter l’escalade».
Plusieurs morts
Selon des factions pro-Iran membres du Hachd, les raids ont visé des cibles dans la région d’Al-Qaïm, dans la province d’Al-Anbar, dans l’ouest de l’Irak, près de la frontière syrienne.
Quatre combattants ont été tués, selon l’une des factions membres du Hachd.
En Syrie, au moins cinq combattants irakiens pro-iraniens ont été tués et plusieurs autres blessés dans ces raids, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une organisation non gouvernementale.
Selon le Pentagone, «les cibles ont été sélectionnées car ces installations sont utilisées par des milices soutenues par l’Iran qui sont impliquées dans des attaques à l’aide de véhicules aériens non-habités (UAV) contre des personnels et des installations américaines en Irak».
Les intérêts américains en Irak ont été la cible d’attaques répétées ces derniers mois. Les États-Unis accusent systématiquement les factions pro-Iran, principalement le Hachd al-Chaabi, d’en être responsables. (ATS)