Rome - Les mesures annoncées lundi par le président français Emmanuel Macron risquent de créer "un problème" à Bruxelles, "si les règles sont les mêmes pour tous", a déclaré mardi à la presse le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio.
"Si en France les règles sur le rapport déficit/PIB sont les mêmes que pour l'Italie, alors il est clair et évident que là aussi je m'attends à ce que la commission ouvre une procédure", a expliqué M. Di Maio, alors que la Commission européenne rejette le projet de budget 2019 du gouvernement populiste italien, le jugeant nettement hors des clous.
"Nous regardons avec attention les annonces faites par le président Macron hier parce que selon nos calculs, ces annoncent ne se conjuguent pas avec le niveau de déficit par rapport au PIB prévu par la France", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse après une rencontre avec des entrepreneurs.
"Cela va ouvrir un problème français, après le problème italien, si les règles sont les mêmes pour tous", a insisté M. Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème). "Nous ne l'espérons pas, parce qu'il ne s'agit pas de nous opposer à l'Europe".
"Ce que les gilets jaunes revendiquent en France, nous l'avons dans notre programme de gouvernement, et c'est même dans notre budget", a-t-il ajouté, en évoquant l'abaissement de l'âge de la retraite, la création d'un revenu de citoyenneté et la baisse de certaines taxes sur les entreprises.
"Si nous maintenons ces promesses, nous maintiendrons le rapport de confiance avec les Italiens. Sinon, l'Italie et la France se ressembleront beaucoup", a prévenu le ministre italien.
D'âpres négociations sont actuellement en cours au sein du gouvernement italien pour tenter d'aboutir à une nouvelle proposition de budget. Une "réunion de travail" est prévue mercredi à ce sujet entre le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
"Les 24 à 48 prochaines heures vont être cruciales", a déclaré M. Di Maio, en réaffirmant comme l'ont fait tous les responsables italiens ces derniers jours qu'il était "confiant" dans l'issue des discussions.
Dans un entretien dimanche à un journal italien, le fondateur du M5S, avait relevé la convergence entre nombre des revendications des "gilets jaunes" français et les thèmes portés par son mouvement né d'une colère similaire.
Mais M. Grillo, qui a pris ses distances avec la politique, avait regretté la contestation des taxes sur l'essence, "la seule chose juste que Macron ait faite", estimant que compte tenu des conséquences de la circulation automobile, l'essence devrait coûter 4 euros le litre.
"Si en France les règles sur le rapport déficit/PIB sont les mêmes que pour l'Italie, alors il est clair et évident que là aussi je m'attends à ce que la commission ouvre une procédure", a expliqué M. Di Maio, alors que la Commission européenne rejette le projet de budget 2019 du gouvernement populiste italien, le jugeant nettement hors des clous.
"Nous regardons avec attention les annonces faites par le président Macron hier parce que selon nos calculs, ces annoncent ne se conjuguent pas avec le niveau de déficit par rapport au PIB prévu par la France", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse après une rencontre avec des entrepreneurs.
"Cela va ouvrir un problème français, après le problème italien, si les règles sont les mêmes pour tous", a insisté M. Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème). "Nous ne l'espérons pas, parce qu'il ne s'agit pas de nous opposer à l'Europe".
"Ce que les gilets jaunes revendiquent en France, nous l'avons dans notre programme de gouvernement, et c'est même dans notre budget", a-t-il ajouté, en évoquant l'abaissement de l'âge de la retraite, la création d'un revenu de citoyenneté et la baisse de certaines taxes sur les entreprises.
"Si nous maintenons ces promesses, nous maintiendrons le rapport de confiance avec les Italiens. Sinon, l'Italie et la France se ressembleront beaucoup", a prévenu le ministre italien.
D'âpres négociations sont actuellement en cours au sein du gouvernement italien pour tenter d'aboutir à une nouvelle proposition de budget. Une "réunion de travail" est prévue mercredi à ce sujet entre le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
"Les 24 à 48 prochaines heures vont être cruciales", a déclaré M. Di Maio, en réaffirmant comme l'ont fait tous les responsables italiens ces derniers jours qu'il était "confiant" dans l'issue des discussions.
Dans un entretien dimanche à un journal italien, le fondateur du M5S, avait relevé la convergence entre nombre des revendications des "gilets jaunes" français et les thèmes portés par son mouvement né d'une colère similaire.
Mais M. Grillo, qui a pris ses distances avec la politique, avait regretté la contestation des taxes sur l'essence, "la seule chose juste que Macron ait faite", estimant que compte tenu des conséquences de la circulation automobile, l'essence devrait coûter 4 euros le litre.