La décision de Paris de retirer ses forces armées du Mali a été la cible des critiques de Choguel Kokalla Maïga lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu samedi.
Le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé samedi la France d’un «abandon en plein vol» avec sa décision de retrait de la force Barkhane, justifiant la nécessité pour son pays de «chercher d’autres partenaires».
«La nouvelle situation née de la fin de Barkhane, plaçant le Mali devant le fait accompli et l’exposant à une espèce d’abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires», a-t-il dit à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il s’agit de «combler le vide que ne manquera pas de créer la fermeture de certaines emprises de Barkhane dans le nord du Mali», a précisé le premier ministre, déplorant un «manque de concertation» et une annonce «unilatérale» sans coordination tripartite avec l’ONU et le gouvernement malien.
Dans un contexte de menace djihadiste accrue, «l’opération française Barkhane annonce subitement son retrait en vue, dit-on, d’une transformation en coalition internationale dont tous les contours ne sont pas encore connus», a aussi dit Choguel Kokalla Maïga. Et d’ajouter: «en tout cas, pas de mon pays, pas de notre peuple».
15’000 casques bleus au Mali
«L’annonce unilatérale du retrait de Barkhane et sa transformation n’ont pas tenu compte du lien tripartite qui nous lie», l’ONU, le Mali et la France. «Le Mali regrette que le principe de consultation et de concertation, qui doit être la règle entre partenaires privilégiés, n’ait pas été observé en amont de la décision», a poursuivi le premier ministre malien.
Il a réclamé qu’au vu de l’évolution à venir, alors que le peuple malien est en droit de vivre en sécurité, la mission de paix Minusma de l’ONU et ses 15’000 Casques bleus aient «une posture plus offensive sur le terrain». Il a enfin assuré qu’il n’y avait «pas de sentiment anti-Minusma au Mali, pas plus qu’un sentiment antifrançais». (AFP)
Le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé samedi la France d’un «abandon en plein vol» avec sa décision de retrait de la force Barkhane, justifiant la nécessité pour son pays de «chercher d’autres partenaires».
«La nouvelle situation née de la fin de Barkhane, plaçant le Mali devant le fait accompli et l’exposant à une espèce d’abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires», a-t-il dit à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il s’agit de «combler le vide que ne manquera pas de créer la fermeture de certaines emprises de Barkhane dans le nord du Mali», a précisé le premier ministre, déplorant un «manque de concertation» et une annonce «unilatérale» sans coordination tripartite avec l’ONU et le gouvernement malien.
Dans un contexte de menace djihadiste accrue, «l’opération française Barkhane annonce subitement son retrait en vue, dit-on, d’une transformation en coalition internationale dont tous les contours ne sont pas encore connus», a aussi dit Choguel Kokalla Maïga. Et d’ajouter: «en tout cas, pas de mon pays, pas de notre peuple».
15’000 casques bleus au Mali
«L’annonce unilatérale du retrait de Barkhane et sa transformation n’ont pas tenu compte du lien tripartite qui nous lie», l’ONU, le Mali et la France. «Le Mali regrette que le principe de consultation et de concertation, qui doit être la règle entre partenaires privilégiés, n’ait pas été observé en amont de la décision», a poursuivi le premier ministre malien.
Il a réclamé qu’au vu de l’évolution à venir, alors que le peuple malien est en droit de vivre en sécurité, la mission de paix Minusma de l’ONU et ses 15’000 Casques bleus aient «une posture plus offensive sur le terrain». Il a enfin assuré qu’il n’y avait «pas de sentiment anti-Minusma au Mali, pas plus qu’un sentiment antifrançais». (AFP)