Le Conseil national pour le salut du peuple formé par les militaires qui ont renversé en août dernier le régime contesté d'Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement dissous par un décret daté du 18 janvier, signé notamment par le président de transition Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane. Mais les militaires ont-ils pour autant quitté les arcanes du pouvoir?
La dissolution de cet organe cinq mois après le putsch qui a renversé le président IBK était une exigence de la CEDEAO. Sous la pression de l'organisation sous régionale, les militaires avaient mis en place des organes de transition --présidence, primature, gouvernement, organe législatif. Ils s'étaient aussi engagés à rendre le pouvoir à des dirigeants civils issus d'élections après 18 mois, sans toutefois promettre la dissolution du CNSP. …
Dans les faits, la disparition du Comité national pour le salut du peuple (CNP) ne signifie pas la fin de la présence des militaires à tous les niveaux des instances de décisions. Au sein du gouvernement, tous les postes régaliens sont confiés aux membres de la junte. (BBC)
La dissolution de cet organe cinq mois après le putsch qui a renversé le président IBK était une exigence de la CEDEAO. Sous la pression de l'organisation sous régionale, les militaires avaient mis en place des organes de transition --présidence, primature, gouvernement, organe législatif. Ils s'étaient aussi engagés à rendre le pouvoir à des dirigeants civils issus d'élections après 18 mois, sans toutefois promettre la dissolution du CNSP. …
Dans les faits, la disparition du Comité national pour le salut du peuple (CNP) ne signifie pas la fin de la présence des militaires à tous les niveaux des instances de décisions. Au sein du gouvernement, tous les postes régaliens sont confiés aux membres de la junte. (BBC)