Niamey - Dix militaires - cinq Nigériens et cinq Nigérians - ont été tués lors d'une opération conjointe contre des "bandits" armés le long de la frontière des deux pays, a annoncé lundi à l'AFP le ministre nigérien de la Défense.
Il y a "cinq (soldats) nigériens et cinq nigérians" qui ont été tués dans les combats dans des espaces situés entre la région nigérienne de Maradi (centre-sud) et la frontière nigériane. "Onze bandits ont été neutralisés (tués)", a précisé le ministre Kalla Moutari. "Les FDS (Forces de défense et de sécurité) du Nigeria s'occupent de l'identification des corps des bandits", a ajouté le ministre, qui se trouvait lundi à Maradi pour assister à l'inhumation des corps des militaires nigériens tués, selon une télévision privée locale.
Il s'agit d'opérations contre des bandes armées mais pas contre des membres de l'organisation islamiste Boko Haram, souvent également qualifiée de "bandits" dans la terminologie sécuritaire nigérienne, a précisé une source sécuritaire à l'AFP.
Les combats ont éclaté "samedi en milieu de matinée" entre la région nigérienne de Maradi et l'Etat nigérian de Zanfara. "Plusieurs blessés" ont été également recensés parmi les militaires des deux pays, a ajouté cette source.
C'est le bilan le plus lourd enregistré par les armées des deux Etats lors d'opérations conjointes de ce type.
La frontière entre les deux pays est devenue un "sanctuaire" des bandes armées implantées au coeur d'une forêt dense, selon les autorités du Niger.
Mi-octobre, Niamey avait annoncé qu'une trentaine de ces "bandits" avaient été tués et plusieurs de leurs bases détruites lors d'opérations.
Dès août, le Niger avait renforcé la surveillance de sa frontière dans la région de Maradi qui fait face à un afflux de réfugiés fuyant le Nigeria en raison des violences perpétrées par des bandes armées.
Mais la situation s'était aggravée au point où les présidents du Niger, Mahamadou Issoufou et du Nigeria, Muhammadu Buhari, avaient "convenu d'une coopération militaire" pour endiguer le phénomène, avait souligné le ministre nigérien de l'Intérieur, Mohamed Bazoum, qui avait séjourné dans la zone.
Au Niger, les bandits procèdent à des enlèvements de personnes contre des demandes de rançons, attaquent des commerçants et font des razzias de bétail "à grande échelle" qu'ils conduisent au Nigeria, avait indiqué le ministre.
Les deux Etats doivent aussi faire face aux combattants de Boko Haram. La région de Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent aux dépens d'une population locale déjà très pauvre, selon l'ONU. (AFP)
Il y a "cinq (soldats) nigériens et cinq nigérians" qui ont été tués dans les combats dans des espaces situés entre la région nigérienne de Maradi (centre-sud) et la frontière nigériane. "Onze bandits ont été neutralisés (tués)", a précisé le ministre Kalla Moutari.
Il s'agit d'opérations contre des bandes armées mais pas contre des membres de l'organisation islamiste Boko Haram, souvent également qualifiée de "bandits" dans la terminologie sécuritaire nigérienne, a précisé une source sécuritaire à l'AFP.
Les combats ont éclaté "samedi en milieu de matinée" entre la région nigérienne de Maradi et l'Etat nigérian de Zanfara. "Plusieurs blessés" ont été également recensés parmi les militaires des deux pays, a ajouté cette source.
C'est le bilan le plus lourd enregistré par les armées des deux Etats lors d'opérations conjointes de ce type.
La frontière entre les deux pays est devenue un "sanctuaire" des bandes armées implantées au coeur d'une forêt dense, selon les autorités du Niger.
Mi-octobre, Niamey avait annoncé qu'une trentaine de ces "bandits" avaient été tués et plusieurs de leurs bases détruites lors d'opérations.
Dès août, le Niger avait renforcé la surveillance de sa frontière dans la région de Maradi qui fait face à un afflux de réfugiés fuyant le Nigeria en raison des violences perpétrées par des bandes armées.
Mais la situation s'était aggravée au point où les présidents du Niger, Mahamadou Issoufou et du Nigeria, Muhammadu Buhari, avaient "convenu d'une coopération militaire" pour endiguer le phénomène, avait souligné le ministre nigérien de l'Intérieur, Mohamed Bazoum, qui avait séjourné dans la zone.
Au Niger, les bandits procèdent à des enlèvements de personnes contre des demandes de rançons, attaquent des commerçants et font des razzias de bétail "à grande échelle" qu'ils conduisent au Nigeria, avait indiqué le ministre.
Les deux Etats doivent aussi faire face aux combattants de Boko Haram. La région de Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent aux dépens d'une population locale déjà très pauvre, selon l'ONU. (AFP)