Washington - Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi qu'il envisageait plusieurs options pour relancer son décret anti-immigration actuellement bloqué par la justice, dont la présentation d'un "nouveau" texte.
"L'aspect malheureux, c'est que ça prend du temps statutairement (de saisir à nouveau la justice, NDLR), mais nous gagnerons cette bataille. Nous avons aussi beaucoup d'autres options, y compris présenter simplement un tout nouveau décret", a déclaré le président aux journalistes qui l'accompagnaient à bord de l'avion présidentiel Air Force One.
Toutefois selon des responsables américains, l'option de saisir à nouveau la justice n'est pas complètement abandonnée. Saisir la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du pays, reste une option. "Nous gardons la porte ouverte à toutes les options", ont-ils déclaré.
Donald Trump a précisé dans l'avion qui l'emmenait en Floride, où il va jouer au golf ce week-end avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, qu'il n'y aurait pas de nouvelle mesure avant la semaine prochaine, "peut-être lundi ou mardi".
Interrogé pour savoir s'il allait publier un nouveau décret, il a répondu: "Ca pourrait vraiment être le cas. Nous devons aller vite pour des raisons de sécurité, donc ça pourrait tout à fait être le cas".
Le président est resté cependant flou sur ce qu'il prévoit d'amender dans l'actuel décret: "nous allons aller très fort sur la sécurité", a-t-il dit.
Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche avec M. Abe qu'il allait "poursuivre le processus judiciaire", assurant qu'il allait gagner dans ce dossier.
Donald Trump s'est vu infligé jeudi un camouflet par une cour d'appel de San Francisco, qui a maintenu le blocage de son décret, mesure phare de son début de mandat pour protéger les Etats-Unis de la menace terroriste.
Signé le 27 janvier, le décret sur la "Protection de la nation contre l'entrée aux Etats-Unis de terroristes étrangers" bloquait temporairement l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Syrie, Soudan, Libye, Somalie, Yémen) et de tous les réfugiés pour quatre mois. L'interdiction est illimitée dans le temps pour les Syriens.
"L'aspect malheureux, c'est que ça prend du temps statutairement (de saisir à nouveau la justice, NDLR), mais nous gagnerons cette bataille. Nous avons aussi beaucoup d'autres options, y compris présenter simplement un tout nouveau décret", a déclaré le président aux journalistes qui l'accompagnaient à bord de l'avion présidentiel Air Force One.
Toutefois selon des responsables américains, l'option de saisir à nouveau la justice n'est pas complètement abandonnée. Saisir la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du pays, reste une option. "Nous gardons la porte ouverte à toutes les options", ont-ils déclaré.
Donald Trump a précisé dans l'avion qui l'emmenait en Floride, où il va jouer au golf ce week-end avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, qu'il n'y aurait pas de nouvelle mesure avant la semaine prochaine, "peut-être lundi ou mardi".
Interrogé pour savoir s'il allait publier un nouveau décret, il a répondu: "Ca pourrait vraiment être le cas. Nous devons aller vite pour des raisons de sécurité, donc ça pourrait tout à fait être le cas".
Le président est resté cependant flou sur ce qu'il prévoit d'amender dans l'actuel décret: "nous allons aller très fort sur la sécurité", a-t-il dit.
Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche avec M. Abe qu'il allait "poursuivre le processus judiciaire", assurant qu'il allait gagner dans ce dossier.
Donald Trump s'est vu infligé jeudi un camouflet par une cour d'appel de San Francisco, qui a maintenu le blocage de son décret, mesure phare de son début de mandat pour protéger les Etats-Unis de la menace terroriste.
Signé le 27 janvier, le décret sur la "Protection de la nation contre l'entrée aux Etats-Unis de terroristes étrangers" bloquait temporairement l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Syrie, Soudan, Libye, Somalie, Yémen) et de tous les réfugiés pour quatre mois. L'interdiction est illimitée dans le temps pour les Syriens.