Le président du Conseil européen Donald Tusk a lancé une attaque en règle contre les «autocrates» et les «populistes» mercredi à Zagreb où il s'apprête à prendre la tête de la droite européenne.
L'ancien Premier ministre polonais est l'unique candidat à la présidence du Parti populaire européen (PPE), la plus importante formation du Parlement européen, alors que les dernières élections en mai ont montré une érosion des deux grands partis traditionnels, PPE et sociaux-démocrates, au profit des Libéraux, des Verts ou de l'extrême droite et des populistes.
«En aucun cas, nous ne pouvons abandonner la sphère de la sécurité et de l'ordre aux populistes politiques, aux manipulateurs et aux autocrates qui font croire aux gens que la liberté n'est pas compatible avec la sécurité», a martelé Donald Tusk.
Crise des migrants
Dans une attaque à peine voilée contre le Premier ministre hongrois Viktor Orban, il a évoqué la crise des migrants de 2015 et l'accord conclu entre l'UE et la Turquie pour réduire les flux migratoires après des «centaines d'heures de négociations».
Cependant «quelqu'un d'autre a également travaillé dur, mais seulement pour défendre sa façon de présenter les choses, érigeant une clôture et des panneaux avec de la propagande anti-immigration», a-t-il dit.
Les rapports entre le parti Fidesz du dirigeant hongrois et le PPE ont été tendus ces derniers mois. Après ses déclarations populistes et campagnes anti-Bruxelles, le PPE a suspendu en mars cette formation dont certains réclamaient l'exclusion pure et simple.
Clôture partiellement électrifiée
La Hongrie avait construit en 2015 une clôture partiellement électrifiée le long de ses frontières pour barrer la route des migrants. Depuis lors, Budapest n'a cessé de durcir la législation anti-immigration, au prix d'un antagonisme croissant avec les institutions européennes.
«Nous ne sacrifierons pas des valeurs comme les libertés civiques, l'état de droit et la décence dans la vie publique sur l'autel de l'ordre et de la sécurité», a poursuivi M. Tusk.
«Rassemblons-nous tous ensemble sur ce terrain de bataille politique très important, d'un côté les partis du populisme irresponsable et de l'autre, notre parti de la popularité responsable», a-t-il conclu.
Congrès du PPE
Le congrès du PPE réunit mercredi et jeudi dans la capitale croate 2000 participants, dont la chancelière allemande Angela Merkel et sa compatriote Ursula von der Leyen, présidente élue de la Commission européenne.
Ils doivent discuter en particulier de l'élargissement du bloc aux Balkans occidentaux, un mois après que l'Union européenne, sous l'impulsion de la France, a refusé d'ouvrir des négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie. (afp/nxp)
L'ancien Premier ministre polonais est l'unique candidat à la présidence du Parti populaire européen (PPE), la plus importante formation du Parlement européen, alors que les dernières élections en mai ont montré une érosion des deux grands partis traditionnels, PPE et sociaux-démocrates, au profit des Libéraux, des Verts ou de l'extrême droite et des populistes.
«En aucun cas, nous ne pouvons abandonner la sphère de la sécurité et de l'ordre aux populistes politiques, aux manipulateurs et aux autocrates qui font croire aux gens que la liberté n'est pas compatible avec la sécurité», a martelé Donald Tusk.
Crise des migrants
Dans une attaque à peine voilée contre le Premier ministre hongrois Viktor Orban, il a évoqué la crise des migrants de 2015 et l'accord conclu entre l'UE et la Turquie pour réduire les flux migratoires après des «centaines d'heures de négociations».
Cependant «quelqu'un d'autre a également travaillé dur, mais seulement pour défendre sa façon de présenter les choses, érigeant une clôture et des panneaux avec de la propagande anti-immigration», a-t-il dit.
Les rapports entre le parti Fidesz du dirigeant hongrois et le PPE ont été tendus ces derniers mois. Après ses déclarations populistes et campagnes anti-Bruxelles, le PPE a suspendu en mars cette formation dont certains réclamaient l'exclusion pure et simple.
Clôture partiellement électrifiée
La Hongrie avait construit en 2015 une clôture partiellement électrifiée le long de ses frontières pour barrer la route des migrants. Depuis lors, Budapest n'a cessé de durcir la législation anti-immigration, au prix d'un antagonisme croissant avec les institutions européennes.
«Nous ne sacrifierons pas des valeurs comme les libertés civiques, l'état de droit et la décence dans la vie publique sur l'autel de l'ordre et de la sécurité», a poursuivi M. Tusk.
«Rassemblons-nous tous ensemble sur ce terrain de bataille politique très important, d'un côté les partis du populisme irresponsable et de l'autre, notre parti de la popularité responsable», a-t-il conclu.
Congrès du PPE
Le congrès du PPE réunit mercredi et jeudi dans la capitale croate 2000 participants, dont la chancelière allemande Angela Merkel et sa compatriote Ursula von der Leyen, présidente élue de la Commission européenne.
Ils doivent discuter en particulier de l'élargissement du bloc aux Balkans occidentaux, un mois après que l'Union européenne, sous l'impulsion de la France, a refusé d'ouvrir des négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie. (afp/nxp)