Abidjan - La Côte d'Ivoire et le Ghana se sont engagés dimanche "à respecter la décision" du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) sur leur différend à propos de la frontière maritime entre leur deux pays, promettant de "collaborer".
"La Côte d'Ivoire et le Ghana acceptent cette décision rendue conformément au statut du (TIDM)", a indiqué un communiqué conjoint lu à la télévision ivoirienne (RTI).
Les deux pays "s'engagent à respecter les termes de la décision et de collaborer pleinement pour sa mise en oeuvre", poursuit le texte lu par la ministre ghanéenne de la Justice, Mme Gloria Afua Akuffo. Abidjan et Accra "affirment leur ferme volonté de travailler ensemble à consolider et à intensifier leur relation fraternelle de coopération et de bon voisinage".
Selon le TIDM, dont le siège est à Hambourg (Allemagne), "le Ghana n'a pas violé les droits souverains de la Côte d'Ivoire" comme l'affirmait Abidjan qui considérait avoir un droit exclusif d'exploitation des hydrocarbures dans une zone offshore disputée.
Le TIDM, qui a fait cette annonce samedi, a calculé le tracé de la frontière maritime en utilisant le principe de l'équidistance défendu par le Ghana. Cette carte s'impose désormais aux deux parties.
Le Ghana et la Côte d'Ivoire, deux poids lourds économiques d'Afrique de l'Ouest, s'opposaient sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.
Dès 2010, le Ghana s'est lancé dans la production de pétrole à grande échelle et a commencé à exploiter des ressources pétrolières à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l'Ouest depuis 10 ans, à la limite avec la Côte d'Ivoire.
De son côté, la Côte d'Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour et ambitionne d'atteindre le cap de 200.000 barils/jour d'ici à 2020, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l'espoir qu'elles y découvrent des réserves aussi riches que celles trouvées au large du Ghana.
La décision du TIDM est un soulagement pour le Ghana, qui est dépendant des revenus du pétrole pour développer sa croissance économique et diminuer son déficit budgétaire. (AFP)
"La Côte d'Ivoire et le Ghana acceptent cette décision rendue conformément au statut du (TIDM)", a indiqué un communiqué conjoint lu à la télévision ivoirienne (RTI).
Les deux pays "s'engagent à respecter les termes de la décision et de collaborer pleinement pour sa mise en oeuvre", poursuit le texte lu par la ministre ghanéenne de la Justice, Mme Gloria Afua Akuffo. Abidjan et Accra "affirment leur ferme volonté de travailler ensemble à consolider et à intensifier leur relation fraternelle de coopération et de bon voisinage".
Selon le TIDM, dont le siège est à Hambourg (Allemagne), "le Ghana n'a pas violé les droits souverains de la Côte d'Ivoire" comme l'affirmait Abidjan qui considérait avoir un droit exclusif d'exploitation des hydrocarbures dans une zone offshore disputée.
Le TIDM, qui a fait cette annonce samedi, a calculé le tracé de la frontière maritime en utilisant le principe de l'équidistance défendu par le Ghana. Cette carte s'impose désormais aux deux parties.
Le Ghana et la Côte d'Ivoire, deux poids lourds économiques d'Afrique de l'Ouest, s'opposaient sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.
Dès 2010, le Ghana s'est lancé dans la production de pétrole à grande échelle et a commencé à exploiter des ressources pétrolières à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l'Ouest depuis 10 ans, à la limite avec la Côte d'Ivoire.
De son côté, la Côte d'Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour et ambitionne d'atteindre le cap de 200.000 barils/jour d'ici à 2020, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l'espoir qu'elles y découvrent des réserves aussi riches que celles trouvées au large du Ghana.
La décision du TIDM est un soulagement pour le Ghana, qui est dépendant des revenus du pétrole pour développer sa croissance économique et diminuer son déficit budgétaire. (AFP)