Accra - La compagnie britannique Tullow Oil a annoncé samedi qu'elle recommencerait ses forages pétroliers au Ghana d'ici à la fin de l'année après l'arrêt du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) sur un différend à propos de la frontière maritime entre la Côte d'Ivoire et la Ghana.
Tullow, dont le siège est à Londres, est l'une des grandes sociétés de prospection et d'exploitation pétrolières opérant au Ghana.
Selon le TIDM, dont le siège est à Hambourg (Allemagne), "le Ghana n'a pas violé les droits souverains de la Côte d'Ivoire" comme l'affirmait Yamoussoukro qui considérait avoir un droit exclusif d'exploitation d'hydrocarbures dans une zone offshore disputée.
Le TIDM, qui a fait cette annonce samedi, a calculé le tracé de la frontière maritime en utilisant le principe de l'équidistance défendu par le Ghana. Cette carte s'impose désormais aux deux parties.
"Tullow va désormais travailler avec le gouvernement du Ghana pour mettre en place les différents permis afin de permettre les forages dans le champs pétroliers de TEN", selon un communiqué de la compagnie. "Tullow prévoit de recommencer à forer vers la fin de l'année".
La compagnie Tullow précise qu'elle travaillera avec les deux pays à la suite de l'arrêt du TIDM.
Le patron de Tullow Oil au Ghana, Charles Darku, a déclaré à la presse à Accra que la décision éliminerait "tout doute que quiconque pouvait avoir sur la frontière, parce que tout est clair désormais."
La production des champs pétroliers de TEN sera maintenue à 50.000 barils par jour jusqu'à la fin de l'année, a-t-il ajouté.
Le Ghana et la Côte d'Ivoire, deux poids lourds économiques d'Afrique de l'Ouest, s'opposaient sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.
Dès 2010, le Ghana s'est lancé dans la production de pétrole à grande échelle et a commencé à exploiter des ressources pétrolières à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l'Ouest depuis 10 ans, à la limite avec la Côte d'Ivoire.
De son côté, la Côte d'Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour et ambitionne d'atteindre le cap de 200.000 d'ici à 2020, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l'espoir qu'elles y découvrent des réserves aussi riches que celles trouvées au large du Ghana.
La décision du TIDM est un soulagement pour le Ghana, qui est dépendant des revenus du pétrole pour développer sa croissance économique et diminuer son déficit budgétaire. (AFP)
Tullow, dont le siège est à Londres, est l'une des grandes sociétés de prospection et d'exploitation pétrolières opérant au Ghana.
Selon le TIDM, dont le siège est à Hambourg (Allemagne), "le Ghana n'a pas violé les droits souverains de la Côte d'Ivoire" comme l'affirmait Yamoussoukro qui considérait avoir un droit exclusif d'exploitation d'hydrocarbures dans une zone offshore disputée.
Le TIDM, qui a fait cette annonce samedi, a calculé le tracé de la frontière maritime en utilisant le principe de l'équidistance défendu par le Ghana. Cette carte s'impose désormais aux deux parties.
"Tullow va désormais travailler avec le gouvernement du Ghana pour mettre en place les différents permis afin de permettre les forages dans le champs pétroliers de TEN", selon un communiqué de la compagnie. "Tullow prévoit de recommencer à forer vers la fin de l'année".
La compagnie Tullow précise qu'elle travaillera avec les deux pays à la suite de l'arrêt du TIDM.
Le patron de Tullow Oil au Ghana, Charles Darku, a déclaré à la presse à Accra que la décision éliminerait "tout doute que quiconque pouvait avoir sur la frontière, parce que tout est clair désormais."
La production des champs pétroliers de TEN sera maintenue à 50.000 barils par jour jusqu'à la fin de l'année, a-t-il ajouté.
Le Ghana et la Côte d'Ivoire, deux poids lourds économiques d'Afrique de l'Ouest, s'opposaient sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.
Dès 2010, le Ghana s'est lancé dans la production de pétrole à grande échelle et a commencé à exploiter des ressources pétrolières à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l'Ouest depuis 10 ans, à la limite avec la Côte d'Ivoire.
De son côté, la Côte d'Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour et ambitionne d'atteindre le cap de 200.000 d'ici à 2020, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l'espoir qu'elles y découvrent des réserves aussi riches que celles trouvées au large du Ghana.
La décision du TIDM est un soulagement pour le Ghana, qui est dépendant des revenus du pétrole pour développer sa croissance économique et diminuer son déficit budgétaire. (AFP)