Paris - Le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi ne pas vouloir "donner de leçons" sur les droits de l'Homme à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pointé du doigt par des ONG pour son bilan "catastrophique" en la matière.
"De la même façon que je n'accepte qu'aucun autre dirigeant ne me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays (...), je crois à la souveraineté des États", a déclaré M. Macron, en appelant à "ne pas donner des leçons hors de tout contexte".
"Je suis conscient du contexte sécuritaire. Le président Sissi a un défi, la stabilité de son pays, la lutte contre les mouvements terroristes, contre un fondamentalisme religieux violent. C'est le contexte dans lequel il doit gouverner, nous ne pouvons en faire abstraction", a déclaré le président français, qui rencontrait pour la première fois son homologue égyptien depuis son élection.
S'il a souligné que le combat contre le terrorisme devait "impérativement être mené dans le respect de l'État de droit et des droits de l'Homme", le président français a surtout insisté sur "la coopération très étroite" liant la France et l'Égypte, et le partenariat entre les deux pays.
"La France se tient aux côtés de l'Égypte car la sécurité de ce pays ami, c'est aussi notre propre sécurité", a-t-il insisté, résumant la stratégie de Paris qui considère l'Égypte comme le principal rempart contre le terrorisme au Moyen-Orient.
Selon son entourage, le président français a évoqué pendant sa rencontre avec M. Sissi une quinzaine de cas individuels de militants et journalistes égyptiens opprimés.
"Le peuple égyptien refuse toute pratique violente ou la dictature et le non-respect des droits de l'homme, mais je suis responsable de 100 millions de personnes dans une région que l'extrémisme a failli transformer en un endroit pour exporter le terrorisme dans le monde entier", a déclaré pour sa part le président Sissi.
"Nous sommes contre la violence et avec les droits de l'Homme", a-t-il ajouté, réitérant que ses forces de sécurité "ne pratiquaient pas la torture".
De nombreuses ONG accusent le gouvernement du président Sissi d'être responsable de "la pire crise des droits humains qu'ait connue l'Égypte depuis des décennies". Elles dénoncent régulièrement les arrestations massives, les condamnations à mort, l'usage à grande échelle de la torture et les persécutions contre les homosexuels.
Paris et Le Caire entretiennent d'excellentes relations sécuritaires et commerciales. Depuis 2015, l'Égypte a conclu des contrats d'armement avec la France pour plus de six milliards d'euros, comprenant notamment 24 avions de combat Rafale, une frégate, deux porte-hélicoptères Mistral et des missiles.
"De la même façon que je n'accepte qu'aucun autre dirigeant ne me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays (...), je crois à la souveraineté des États", a déclaré M. Macron, en appelant à "ne pas donner des leçons hors de tout contexte".
"Je suis conscient du contexte sécuritaire. Le président Sissi a un défi, la stabilité de son pays, la lutte contre les mouvements terroristes, contre un fondamentalisme religieux violent. C'est le contexte dans lequel il doit gouverner, nous ne pouvons en faire abstraction", a déclaré le président français, qui rencontrait pour la première fois son homologue égyptien depuis son élection.
S'il a souligné que le combat contre le terrorisme devait "impérativement être mené dans le respect de l'État de droit et des droits de l'Homme", le président français a surtout insisté sur "la coopération très étroite" liant la France et l'Égypte, et le partenariat entre les deux pays.
"La France se tient aux côtés de l'Égypte car la sécurité de ce pays ami, c'est aussi notre propre sécurité", a-t-il insisté, résumant la stratégie de Paris qui considère l'Égypte comme le principal rempart contre le terrorisme au Moyen-Orient.
Selon son entourage, le président français a évoqué pendant sa rencontre avec M. Sissi une quinzaine de cas individuels de militants et journalistes égyptiens opprimés.
"Le peuple égyptien refuse toute pratique violente ou la dictature et le non-respect des droits de l'homme, mais je suis responsable de 100 millions de personnes dans une région que l'extrémisme a failli transformer en un endroit pour exporter le terrorisme dans le monde entier", a déclaré pour sa part le président Sissi.
"Nous sommes contre la violence et avec les droits de l'Homme", a-t-il ajouté, réitérant que ses forces de sécurité "ne pratiquaient pas la torture".
De nombreuses ONG accusent le gouvernement du président Sissi d'être responsable de "la pire crise des droits humains qu'ait connue l'Égypte depuis des décennies". Elles dénoncent régulièrement les arrestations massives, les condamnations à mort, l'usage à grande échelle de la torture et les persécutions contre les homosexuels.
Paris et Le Caire entretiennent d'excellentes relations sécuritaires et commerciales. Depuis 2015, l'Égypte a conclu des contrats d'armement avec la France pour plus de six milliards d'euros, comprenant notamment 24 avions de combat Rafale, une frégate, deux porte-hélicoptères Mistral et des missiles.