En février 1986, il y a 34 ans, nous quittait Cheikh Anta Diop en laissant aux peuples, notamment à la jeunesse africaine, une abondante oeuvre scientifique dans plusieurs disciplines. Il est l'un des précurseurs les plus importants de la décolonisation de l'histoire de l'Afrique par ses travaux sur l'Egypte Pharaonique. Il a établi le lien et la filiation directe entre L'Egypte des Pharaons noirs et l'Afrique en battant en brèche "l'histoire de l'Afrique" telle que falsifiée par les vainqueurs esclavagistes, colonialistes et néocolonialistes d' Europe.
Cheikh Anta est donc en matière d'histoire africaine pour les Marxistes-Léninistes africains ce que l'économie politique anglaise, la philosophie allemande et le socialisme utopique français ont été à Marx/Engels dans l'élaboration de la théorie du socialisme scientifique.
D'ailleurs Cheikh Anta a usé d'aspects importants du matérialisme historique et dialectique dans ses travaux scientifiques, ce qui est soigneusement évité par les anti-marxistes hors sol qui propagent la théorie attrape-nigaud selon laquelle "le marxisme est étranger à l'Afrique". Voilà deux raisons pour lesquelles les révolutinonaires africains, adeptes du socialisme scientifique, doivent absolument étudier l'oeuvre de Cheikh Anta Diop pour en propager tous les aspects scientifiques émancipateurs tout en les différanciant de son oeuvre politique qui montre une première étape nationaliste et panafricaniste jusqu'en 1981 puis une seconde conciliatrice avec le pouvoir néocolonial du PS au Sénégal.
Comprendre cette trajectoire politique en apparence contradictoire de Cheikh Anta, sans rien enlever à son apport scientifique, il faut constater l'ignorance, voire l'inexistence chez lui de l'analyse des classes sociales, des contradictions de classes et de la lutte des classes, moteurs historiques de toutes les sociétés d'exploitation et d'oppression.
C'est ce que Birane Gaye Mbol, éditorialiste historique, explique dans Ferñent/L'Etincelle d'avril 1986 sept mois avant de nous quitter et 9 mois après le décès de feu Cheikh Anta Diop.
Ferñent/L’Etincelle
Cheikh Anta est donc en matière d'histoire africaine pour les Marxistes-Léninistes africains ce que l'économie politique anglaise, la philosophie allemande et le socialisme utopique français ont été à Marx/Engels dans l'élaboration de la théorie du socialisme scientifique.
D'ailleurs Cheikh Anta a usé d'aspects importants du matérialisme historique et dialectique dans ses travaux scientifiques, ce qui est soigneusement évité par les anti-marxistes hors sol qui propagent la théorie attrape-nigaud selon laquelle "le marxisme est étranger à l'Afrique". Voilà deux raisons pour lesquelles les révolutinonaires africains, adeptes du socialisme scientifique, doivent absolument étudier l'oeuvre de Cheikh Anta Diop pour en propager tous les aspects scientifiques émancipateurs tout en les différanciant de son oeuvre politique qui montre une première étape nationaliste et panafricaniste jusqu'en 1981 puis une seconde conciliatrice avec le pouvoir néocolonial du PS au Sénégal.
Comprendre cette trajectoire politique en apparence contradictoire de Cheikh Anta, sans rien enlever à son apport scientifique, il faut constater l'ignorance, voire l'inexistence chez lui de l'analyse des classes sociales, des contradictions de classes et de la lutte des classes, moteurs historiques de toutes les sociétés d'exploitation et d'oppression.
C'est ce que Birane Gaye Mbol, éditorialiste historique, explique dans Ferñent/L'Etincelle d'avril 1986 sept mois avant de nous quitter et 9 mois après le décès de feu Cheikh Anta Diop.
Ferñent/L’Etincelle