Cinquante-six Égyptiens ont été condamnés dimanche à des peines allant de 7 à 10 ans de prison pour leur rôle dans le naufrage d'un bateau de migrants au large de l’Égypte qui avait fait 202 morts, selon des responsables judiciaires.
Le 21 septembre 2016, un bateau de pêche avec 450 migrants à bord avait chaviré en Méditerranée, au large de la ville de Rosette, selon le témoignage de survivants. Au moins 202 personnes avaient péri, selon les autorités égyptiennes.
Dimanche, 56 Égyptiens ont été jugés coupables par la cour criminelle de Rosette de meurtre, négligence, utilisation d'une embarcation à des fins illégales et organisation de migration illégale.
Seules 31 personnes étaient présentes lors du procès, 25 autres étant jugées par contumace. Une personne a été acquittée.
Les personnes condamnées peuvent faire appel, a indiqué une source judiciaire qui a requis l'anonymat.
Plusieurs passeurs égyptiens ont déjà été condamnés par le passé à la prison dans ce même type d'affaires.
La chancelière allemande Angela Merkel s'était rendue début mars en Egypte pour parler d'économie mais aussi de l'afflux migratoire en Europe depuis le continent africain.
L'Allemagne avait notamment souligné à ce sujet l'importance de la sûreté des côtes et des frontières pour combattre les passeurs.
La plupart des rescapés du 21 septembre 2016 étaient égyptiens, mais il y avait aussi des Soudanais, des Érythréens, des Syriens et un Ethiopie, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). La destination du bateau était l'Italie.
La route maritime empruntée par les migrants vers l'Italie est "particulièrement dangereuse" et l'année 2016 a enregistré plus de morts que jamais auparavant, soit environ 5.000, précisait le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) en février.
Les traversées en Méditerranée à destination de l'Italie sont devenues plus nombreuses depuis que l'Union européenne et la Turquie ont annoncé un accord en mars 2016 visant à empêcher le passage de migrants de Turquie vers la Grèce, selon le UNHCR.
Selon le UNHCR, au 24 mars, au moins 593 migrants ont trouvé la mort ou ont disparu pendant une traversée en Méditerranée cette année.
La pire catastrophe en Méditerranée depuis des décennies a eu lieu en avril 2015 au large des côtes libyennes quand jusqu'à 800 migrants venant d'Afrique de l'ouest avaient péri dans le naufrage d'un chalutier qui avait percuté un cargo portugais venu lui porter secours.
Le 21 septembre 2016, un bateau de pêche avec 450 migrants à bord avait chaviré en Méditerranée, au large de la ville de Rosette, selon le témoignage de survivants. Au moins 202 personnes avaient péri, selon les autorités égyptiennes.
Dimanche, 56 Égyptiens ont été jugés coupables par la cour criminelle de Rosette de meurtre, négligence, utilisation d'une embarcation à des fins illégales et organisation de migration illégale.
Seules 31 personnes étaient présentes lors du procès, 25 autres étant jugées par contumace. Une personne a été acquittée.
Les personnes condamnées peuvent faire appel, a indiqué une source judiciaire qui a requis l'anonymat.
Plusieurs passeurs égyptiens ont déjà été condamnés par le passé à la prison dans ce même type d'affaires.
La chancelière allemande Angela Merkel s'était rendue début mars en Egypte pour parler d'économie mais aussi de l'afflux migratoire en Europe depuis le continent africain.
L'Allemagne avait notamment souligné à ce sujet l'importance de la sûreté des côtes et des frontières pour combattre les passeurs.
La plupart des rescapés du 21 septembre 2016 étaient égyptiens, mais il y avait aussi des Soudanais, des Érythréens, des Syriens et un Ethiopie, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). La destination du bateau était l'Italie.
La route maritime empruntée par les migrants vers l'Italie est "particulièrement dangereuse" et l'année 2016 a enregistré plus de morts que jamais auparavant, soit environ 5.000, précisait le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) en février.
Les traversées en Méditerranée à destination de l'Italie sont devenues plus nombreuses depuis que l'Union européenne et la Turquie ont annoncé un accord en mars 2016 visant à empêcher le passage de migrants de Turquie vers la Grèce, selon le UNHCR.
Selon le UNHCR, au 24 mars, au moins 593 migrants ont trouvé la mort ou ont disparu pendant une traversée en Méditerranée cette année.
La pire catastrophe en Méditerranée depuis des décennies a eu lieu en avril 2015 au large des côtes libyennes quand jusqu'à 800 migrants venant d'Afrique de l'ouest avaient péri dans le naufrage d'un chalutier qui avait percuté un cargo portugais venu lui porter secours.