William Ruto (g) et Raila Odinga
Deux pupitres, un candidat : le « débat » prévu entre les deux principaux candidats à l’élection présidentielle du 9 août au Kenya s’est transformé en interview, mardi 26 juillet, deux jours après que l’un d’entre eux a annoncé qu’il boycotterait ce traditionnel rendez-vous pré-électoral.
Raila Odinga, figure historique de la politique kényane soutenu par le président sortant, Uhuru Kenyatta, a annoncé dimanche qu’il ne participerait pas au débat, accusant son rival, le vice-président William Ruto, de vouloir éluder certains thèmes, comme la corruption. Odinga, 77 ans, a fait de la lutte contre celle-ci un de ses principaux thèmes de campagne face à un Ruto à la réputation sulfureuse et qui fait l’objet d’accusations de corruption dans une affaire en cours depuis l’an dernier.
Les organisateurs du débat avaient toutefois annoncé que le rendez-vous – qui précède chaque élection depuis 2013 – était maintenu selon les règles prévues, c’est-à-dire en abordant de nombreux thèmes et sans faire préalablement part des questions aux candidats, espérant convaincre Odinga de changer d’avis. (Le Monde avec AFP)
Raila Odinga, figure historique de la politique kényane soutenu par le président sortant, Uhuru Kenyatta, a annoncé dimanche qu’il ne participerait pas au débat, accusant son rival, le vice-président William Ruto, de vouloir éluder certains thèmes, comme la corruption. Odinga, 77 ans, a fait de la lutte contre celle-ci un de ses principaux thèmes de campagne face à un Ruto à la réputation sulfureuse et qui fait l’objet d’accusations de corruption dans une affaire en cours depuis l’an dernier.
Les organisateurs du débat avaient toutefois annoncé que le rendez-vous – qui précède chaque élection depuis 2013 – était maintenu selon les règles prévues, c’est-à-dire en abordant de nombreux thèmes et sans faire préalablement part des questions aux candidats, espérant convaincre Odinga de changer d’avis. (Le Monde avec AFP)