Alors que certains parlementaires ont déjà choisi leur président de groupe à l'Assemblée, celui du camp présidentiel fait encore l'objet de vives discussions. Le siège semblait promis à Gabriel Attal, mais, selon Le Figaro, il pourrait finalement revenir à Élisabeth Borne.
Gabriel Attal ne sera bientôt plus officiellement Premier ministre. Sa démission devrait être acceptée par Emmanuel Macron d'ici le 17 juillet avant la première séance à l'Assemblée nationale de la nouvelle législature. En attendant, il pourrait bénéficier d'une autre nomination : celle de président des députés du groupe Renaissance. Mais il y a un "mais". Les discussions sont toujours en cours sur le député qui prendra la tête du groupe du camp présidentiel et, selon Le Figaro, "Élisabeth Borne est consultée en ce sens".
Forte de sa réélection dans la 6e circonscription du Calvados, l'ancienne Première ministre "multiplie les rendez-vous avec ses collègues", précise Le Figaro, et ne semble pas franchement "convaincue" par l'éventuelle nomination de Gabriel Attal comme président du groupe Renaissance.
Du rififi entre Gabriel Attal et Élisabeth Borne ?
Toujours selon Le Figaro, Élisabeth Borne aurait participé mercredi matin à une réunion secrète avec Yaël Braun-Pivet, Sylvain Maillard et Gérald Darmanin. Un poste de vice-présidente du groupe lui aurait alors été proposé, sous l'autorité de Gabriel Attal, mais ce scénario paraît inenvisageable au vu des relations plutôt fraîches actuellement entre l'ancienne Première ministre et son successeur.
Si Élisabeth Borne se porte réellement candidate pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, elle pourrait être soutenue par Gérald Darmanin qui a, de son côté, abandonné cette idée. Ce serait un peu "l'alliance des contraires contre le 'magic kid' qui a tout remporté ces derniers mois", a réagi un cadre de Renaissance. [6Medias]
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