Procès expéditifs ou à huis clos, lourdes peines de prison: plusieurs journalistes ont été pris ces derniers mois dans l'étau judiciaire au Maroc et en Algérie, frères ennemis du Maghreb qui referment ensemble une brève embellie de liberté d'expression, selon les défenseurs des droits humains. "Ce sont deux systèmes déstabilisés qui réagissent mal et sont en train de s'enfermer de façon surprenante dans une spirale" de répression, estime le Français Christophe Deloire, directeur général de l'ONG Reporters sans Frontières.
D'un côté, Alger, qui fait face depuis 2019 à une contestation inédite, marquée au début par une certaine libération de parole, a censuré plusieurs médias indépendants et condamné des journalistes reconnus. Parmi eux, Khaled Drareni, fondateur d'un site d'information indépendant et correspondant de chaînes européennes, condamné à deux ans de prison en septembre 2020 pour "incitation à attroupement non armé" après avoir couvert une manifestation du mouvement prodémocratie Hirak. …
Au Maroc, Soulaimane Raissouni, le rédacteur en chef d'un journal indépendant aux opinions critiques, a été condamné la semaine passée à cinq ans de prison. Aujourd’hui, c’est le journaliste Omar Radi qui vient d’être lourdement condamné à une peine de 6 ans ferme. (AFP)
D'un côté, Alger, qui fait face depuis 2019 à une contestation inédite, marquée au début par une certaine libération de parole, a censuré plusieurs médias indépendants et condamné des journalistes reconnus. Parmi eux, Khaled Drareni, fondateur d'un site d'information indépendant et correspondant de chaînes européennes, condamné à deux ans de prison en septembre 2020 pour "incitation à attroupement non armé" après avoir couvert une manifestation du mouvement prodémocratie Hirak. …
Au Maroc, Soulaimane Raissouni, le rédacteur en chef d'un journal indépendant aux opinions critiques, a été condamné la semaine passée à cinq ans de prison. Aujourd’hui, c’est le journaliste Omar Radi qui vient d’être lourdement condamné à une peine de 6 ans ferme. (AFP)