En Centrafrique à l'histoire tourmentée, la destitution du président malien Ibrahim Boubacar Keïta par une junte militaire a ravivé de mauvais souvenirs dans un pays marqué par les coups d'Etat à répétition depuis 1960 et encore largement sous la coupe de milices armées.
Pickups bardés de soldats en armes, blindés et ambulance filant toutes sirènes hurlantes sur des avenues fermées à la circulation. Le moindre déplacement du président centrafricain Faustin Archange Touadéra illustre la fragilité d'un Etat qui se remet à grand-peine du dernier putsch, en 2013. La Séléka, coalition de milices à dominante musulmane, avait alors déferlé sur Bangui et renversé François Bozizé, plongeant le pays dans une spirale de violences communautaires qui sévit toujours, sept ans après.
"Nous avons une armée qui est politisée. Des signes de frustration se font sentir dans la population. Le syndrome malien peut se reproduire ici", s'inquiète Edgard Kette-Djama, enseignant à Bangui. (AFP)
Pickups bardés de soldats en armes, blindés et ambulance filant toutes sirènes hurlantes sur des avenues fermées à la circulation. Le moindre déplacement du président centrafricain Faustin Archange Touadéra illustre la fragilité d'un Etat qui se remet à grand-peine du dernier putsch, en 2013. La Séléka, coalition de milices à dominante musulmane, avait alors déferlé sur Bangui et renversé François Bozizé, plongeant le pays dans une spirale de violences communautaires qui sévit toujours, sept ans après.
"Nous avons une armée qui est politisée. Des signes de frustration se font sentir dans la population. Le syndrome malien peut se reproduire ici", s'inquiète Edgard Kette-Djama, enseignant à Bangui. (AFP)