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En Guinée, trois ans après le coup d’Etat de la junte, Conakry au ralenti

Vendredi 6 Septembre 2024

Le général Doumbouya, chef de la junte militaire guinéenne
Le général Doumbouya, chef de la junte militaire guinéenne

L’activité économique a tourné au ralenti le 5 septembre à Conakry, en Guinée, où un mouvement de contestation a été peu suivi, trois ans jour pour jour après la prise de pouvoir des militaires. 

 

L’opposition a appelé à manifester pacifiquement afin de dénoncer la répression de la junte envers les dissidents, rétablir les libertés et pour demander un retour à un régime civil avant la fin de l’année, une perspective très improbable. Mais leur appel n’a pas été suivi, selon un correspondant de l’Agence France-Presse, qui a noté que l’activité économique a été néanmoins réduite dans la capitale. 

 

Personne n’a manifesté, alors que la pluie s’est abattue une grande partie de la journée et que les forces de l’ordre et des blindés de l’armée ont massivement occupé l’espace public...

 

Sous le régime de Mamadi Doumbouya, nombre de dirigeants de l’opposition ont été arrêtés, mis en cause devant les juges ou poussés à l’exil. 

 

Le 9 juillet, deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un mouvement citoyen qui réclame le retour des civils au pouvoir en Guinée, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, ont été arrêtés.

Depuis, ces opposants ont disparu et plus personne n’a reçu de leurs nouvelles, si ce n’est un membre de leur collectif qui a témoigné de leur brutale arrestation par des hommes armés, sans qu’il soit possible de corroborer ce témoignage de source indépendante.
[Le Monde avec AFP]

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