Emmanuel Macron a plaidé lundi pour un renforcement de l’Europe de la défense lors d’un déplacement en Pologne, un pays qui s’inquiète, comme les autres anciens satellites de l’URSS, d’une montée en puissance militaire de la Russie.
La consolidation des liens entre pays de l’UE dans ce domaine est, selon lui, la condition d’une Europe plus viable.
“Je serai heureux le jour où les Polonaises et les Polonais se diront ‘Le jour où je suis attaqué, je sais que l’Europe me protège’”, a déclaré le président français lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue, Andrzej Duda. “Parce que là, le sentiment européen sera indestructible.”
“L’Europe de la défense, ce n’est pas une alternative à l’Otan, c’est son complément indispensable”, a-t-il ajouté.
Le chef d’Etat français s’est également efforcé de rassurer la Pologne, où certains regardent avec un brin d’inquiétude la proximité nouvelle avec Vladimir Poutine qu’il a affichée ces derniers mois.
“La France n’est pas devenue pro-russe comme on l’entend parfois, la France n’est ni pro-russe, ni antirusse, elle est pro-européenne”, a-t-il argué.
“Je n’ai absolument aucune naïveté mais je sais que dans l’intérêt de la sécurité de l’Europe, de la France comme de la Pologne, nous devons avoir un dialogue politique exigeant avec la Russie”, a poursuivi Emmanuel Macron.
Les relations entre Paris et Varsovie se sont rafraîchies en 2016, lorsque le gouvernement aux mains du parti Droit et justice (PiS) a tiré un trait sur une commande de 50 hélicoptères militaires à Airbus, un contrat de 3,13 milliards d’euros que la France croyait largement acquis.
Depuis lors, les deux pays ont étalé leurs divergences sur plusieurs sujets, comme la lutte contre le réchauffement climatique - la Pologne n’a pas renoncé à sa production d’électricité à base de charbon - ou la respect de l’état de droit en Pologne, source de tensions avec les institutions européennes.
Andrzej Duda veut croire que la venue d’Emmanuel Macron marque le début d’un nouveau chapitre dans les relations franco-polonaises.
“Aujourd’hui, la France est indubitablement une puissance à l’échelle européenne et le rôle de la France après le Brexit va croître, sans aucun doute”, a-t-il dit. (REUTERS)
La consolidation des liens entre pays de l’UE dans ce domaine est, selon lui, la condition d’une Europe plus viable.
“Je serai heureux le jour où les Polonaises et les Polonais se diront ‘Le jour où je suis attaqué, je sais que l’Europe me protège’”, a déclaré le président français lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue, Andrzej Duda. “Parce que là, le sentiment européen sera indestructible.”
“L’Europe de la défense, ce n’est pas une alternative à l’Otan, c’est son complément indispensable”, a-t-il ajouté.
Le chef d’Etat français s’est également efforcé de rassurer la Pologne, où certains regardent avec un brin d’inquiétude la proximité nouvelle avec Vladimir Poutine qu’il a affichée ces derniers mois.
“La France n’est pas devenue pro-russe comme on l’entend parfois, la France n’est ni pro-russe, ni antirusse, elle est pro-européenne”, a-t-il argué.
“Je n’ai absolument aucune naïveté mais je sais que dans l’intérêt de la sécurité de l’Europe, de la France comme de la Pologne, nous devons avoir un dialogue politique exigeant avec la Russie”, a poursuivi Emmanuel Macron.
Les relations entre Paris et Varsovie se sont rafraîchies en 2016, lorsque le gouvernement aux mains du parti Droit et justice (PiS) a tiré un trait sur une commande de 50 hélicoptères militaires à Airbus, un contrat de 3,13 milliards d’euros que la France croyait largement acquis.
Depuis lors, les deux pays ont étalé leurs divergences sur plusieurs sujets, comme la lutte contre le réchauffement climatique - la Pologne n’a pas renoncé à sa production d’électricité à base de charbon - ou la respect de l’état de droit en Pologne, source de tensions avec les institutions européennes.
Andrzej Duda veut croire que la venue d’Emmanuel Macron marque le début d’un nouveau chapitre dans les relations franco-polonaises.
“Aujourd’hui, la France est indubitablement une puissance à l’échelle européenne et le rôle de la France après le Brexit va croître, sans aucun doute”, a-t-il dit. (REUTERS)