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Erdogan : « La position du Sénégal sur la question palestinienne revêt une grande valeur à nos yeux »

Jeudi 31 Octobre 2024

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue sénégalais, le 31 octobre 2024 à Ankara (Photo : présidence sénégalaise)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue sénégalais, le 31 octobre 2024 à Ankara (Photo : présidence sénégalaise)

« Je tiens à dire que la position du Sénégal sur la question palestinienne, fondée sur la solution à deux États, revêt une grande valeur à nos yeux », a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

 

Le chef de l'État turc a animé, ce jeudi à Ankara, une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en visite officielle en Türkiye.

 

« Nous suivons avec satisfaction la résistance de nos frères et sœurs africains, qui savent bien ce que signifient l'oppression et le massacre, face à la politique de génocide d'Israël », a-t-il noté.

 

Il a ajouté que « les impérialistes ont expérimenté en Afrique qu'un avenir pacifique ne peut être construit sur le sang et les massacres. La même vérité se manifestera à Gaza ».

 

Erdogan a réitéré l'appel à « tous les pays dotés d'une conscience à accroître la pression sur le gouvernement israélien ».

 

« La région se dirige vers une spirale incendiaire très sérieuse. Malheureusement, le futur de la région risque d'être beaucoup plus agité », a souligné le président turc.

 

Pour rappel, depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 43 000 morts à Gaza, principalement des femmes et des enfants, et plus de 101 000 blessés, selon les autorités sanitaires locales.

 

L'assaut israélien a déplacé la quasi-totalité de la population du territoire dans le cadre d'un blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.

 

Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions à Gaza.

 

Tel Aviv mène depuis le 23 septembre des frappes meurtrières sur la capitale Beyrouth et sa banlieue sud, bastion du Hezbollah, ainsi qu'une incursion au sol dans le sud du Liban, faisant peu de cas des avertissements internationaux et des résolutions de l'Onu.

 

Depuis le début des frappes massives israéliennes au Liban, au moins 1 340 000 personnes, dont plus de 400 000 enfants, ont été déplacées.

 

Selon le ministère libanais de la Santé, 2 822 personnes ont été tuées et 12 937 ont été blessées, côté libanais, depuis le début des hostilités entre le Hezbollah et l’État hébreu le 8 octobre 2023, soit au lendemain de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa ». [AA]

 
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