Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a remanié samedi son gouvernement, affirmant que la priorité de la nouvelle équipe serait de « consolider la reprise économique et la création d’emplois » après la pandémie de Covid-19.
Ce remaniement n’affecte pas l’alliance entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez et le petit parti de gauche radicale Podemos, qui conserve ses cinq portefeuilles, les changements concernant uniquement certains des 17 portefeuilles détenus par des membres du PSOE ou des personnalités qui en sont proches.
Lors d’une brève allocution au palais de la Moncloa, siège du gouvernement, M. Sánchez a notamment annoncé le départ la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, remplacée par l’actuel ambassadeur d’Espagne à Paris, José Manuel Albares.
Il a précisé que la nouvelle équipe marquait à la fois « un renouvellement générationnel », puisque la moyenne d’âge en est de 50 ans au lieu de 55 ans précédemment, et un accroissement de la présence des femmes, qui représenteront désormais près des deux tiers (63%) des 22 ministres, au lieu de 54% dans le précédent gouvernement.
« Cela va faire de nouveau de notre pays un référent en matière de parité hommes femmes », a commenté M. Sánchez.
Lae numéro deux du gouvernement sortant, la socialiste Carmen Calvo, jusqu’alors première vice-présidente et ministre de la Présidence et des Relations avec le Parlement, quitte également l’exécutif.
Il s’agit du premier véritable remaniement effectué par M. Sánchez depuis l’investiture de son gouvernement en janvier 2020, si l’on excepte le remplacement cette année de deux ministres démissionnaires.
Il intervient alors que le gouvernement a été très affaibli ces derniers mois par divers revers ou controverses.
Il y a trois mois, l’exécutif avait essuyé un terrible camouflet lors des élections régionales de Madrid, bastion historique de la droite, où le PSOE et Podemos avaient subi une déroute face au Parti Populaire (PP, conservateur), qui avait présenté le scrutin comme une sorte de référendum sur la politique gouvernementale.
Plus récemment, la récente décision du gouvernement, fin juin, de gracier les responsables indépendantistes catalans emprisonnés à la suite de la tentative de sécession manquée de la Catalogne en 2017 a suscité la désapprobation d’une grande partie de l’opinion publique, selon plusieurs sondages, et fourni des munitions à l’opposition de droite.
A tel point que certaines enquêtes d’opinion placent désormais le PP devant ou à égalité avec le PSOE en cas d’élections législatives anticipées.
Fin janvier, M. Sanchez avait remplacé son ministre de la Santé, Salvador Illa, qu’il avait choisi pour diriger la campagne socialiste aux élections régionales de Catalogne.
Il avait ensuite dû procéder fin mars à un mini-remaniement imposé par la démission soudaine du gouvernement du leader d’alors de Podemos, Pablo Iglesias, qui s’était jeté dans la bataille pour les élections régionales à Madrid, avant d’abandonner la vie politique au soir des élections du 4 mai.
M. Iglesias, qui était alors deuxième vice-président du gouvernement, avait été remplacé par la ministre du Travail, Yolanda Diaz, autre responsable de Podemos, qui n’occupe toutefois que la troisième vice-présidence dans la hiérarchie gouvernementale actuelle, derrière Carmen Calvo et Nadia Calviño.
L’Espagne est plongée depuis la chute en 2018 du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (PP) dans une très grande instabilité politique. (AFP)
Ce remaniement n’affecte pas l’alliance entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez et le petit parti de gauche radicale Podemos, qui conserve ses cinq portefeuilles, les changements concernant uniquement certains des 17 portefeuilles détenus par des membres du PSOE ou des personnalités qui en sont proches.
Lors d’une brève allocution au palais de la Moncloa, siège du gouvernement, M. Sánchez a notamment annoncé le départ la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, remplacée par l’actuel ambassadeur d’Espagne à Paris, José Manuel Albares.
Il a précisé que la nouvelle équipe marquait à la fois « un renouvellement générationnel », puisque la moyenne d’âge en est de 50 ans au lieu de 55 ans précédemment, et un accroissement de la présence des femmes, qui représenteront désormais près des deux tiers (63%) des 22 ministres, au lieu de 54% dans le précédent gouvernement.
« Cela va faire de nouveau de notre pays un référent en matière de parité hommes femmes », a commenté M. Sánchez.
Lae numéro deux du gouvernement sortant, la socialiste Carmen Calvo, jusqu’alors première vice-présidente et ministre de la Présidence et des Relations avec le Parlement, quitte également l’exécutif.
Il s’agit du premier véritable remaniement effectué par M. Sánchez depuis l’investiture de son gouvernement en janvier 2020, si l’on excepte le remplacement cette année de deux ministres démissionnaires.
Il intervient alors que le gouvernement a été très affaibli ces derniers mois par divers revers ou controverses.
Il y a trois mois, l’exécutif avait essuyé un terrible camouflet lors des élections régionales de Madrid, bastion historique de la droite, où le PSOE et Podemos avaient subi une déroute face au Parti Populaire (PP, conservateur), qui avait présenté le scrutin comme une sorte de référendum sur la politique gouvernementale.
Plus récemment, la récente décision du gouvernement, fin juin, de gracier les responsables indépendantistes catalans emprisonnés à la suite de la tentative de sécession manquée de la Catalogne en 2017 a suscité la désapprobation d’une grande partie de l’opinion publique, selon plusieurs sondages, et fourni des munitions à l’opposition de droite.
A tel point que certaines enquêtes d’opinion placent désormais le PP devant ou à égalité avec le PSOE en cas d’élections législatives anticipées.
Fin janvier, M. Sanchez avait remplacé son ministre de la Santé, Salvador Illa, qu’il avait choisi pour diriger la campagne socialiste aux élections régionales de Catalogne.
Il avait ensuite dû procéder fin mars à un mini-remaniement imposé par la démission soudaine du gouvernement du leader d’alors de Podemos, Pablo Iglesias, qui s’était jeté dans la bataille pour les élections régionales à Madrid, avant d’abandonner la vie politique au soir des élections du 4 mai.
M. Iglesias, qui était alors deuxième vice-président du gouvernement, avait été remplacé par la ministre du Travail, Yolanda Diaz, autre responsable de Podemos, qui n’occupe toutefois que la troisième vice-présidence dans la hiérarchie gouvernementale actuelle, derrière Carmen Calvo et Nadia Calviño.
L’Espagne est plongée depuis la chute en 2018 du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (PP) dans une très grande instabilité politique. (AFP)