ABOU DHABI (Reuters) - James Hogan, le directeur général d'Etihad Aviation Group, quittera ses fonctions cette année, a annoncé mardi la compagnie aérienne des Emirats arabes unis, précisant qu'elle resterait engagée dans le système de prises de participations qu'il a développé.
James Hogan, qui en 10 ans a fait de la société une concurrente des deux autres grandes compagnies du Golfe, Emirates et Qatar Airways, quittera ses fonctions au second semestre 2017. Le directeur financier James Rigney partira également dans le courant de l'année, ajoute Etihad.
Le président d'Etihad, Mohamed Mubarak Fadhel al-Mazrouei, a précisé que la compagnie aérienne poursuivrait une "vaste revue stratégique", qui pourra impliquer des ajustements sur ses prises de participations dans d'autres compagnies aériennes, une stratégie que James Hogan a développée pour faire croître Etihad.
"Nous devons être sûrs que la compagnie a la bonne taille et la bonne forme. Nous devons continuer à améliorer l'efficacité des coûts, la productivité et le chiffre d'affaires. Nous devons progresser et ajuster nos participations, même si nous conservons cette stratégie", a-t-il dit.
Un porte-parole d'Etihad a cependant précisé à Reuters qu'il n'y avait aucun lien entre cette revue stratégique et le départ de Hogan, prévu depuis des mois.
Etithad possède des participations dans sept compagnies : Air Berlin, Alitalia, Air Serbia, Air Seychelles, Etihad Regional, la compagnie indienne Jet Airways et Virgin Australia.
En 10 ans, Etithad est passée du stade d'une compagnie régionale disposant d'une flotte de 22 avions à celui d'une compagnie mondiale en possédant 120. Mais ces derniers mois, le ralentissement des économies régionales, la surcapacité du secteur et le dollar fort ont pesé sur ses bénéfices.
Des sources du secteur et de la compagnie avaient déclaré à Reuters en décembre qu'Etihad examinait sa stratégie d'investissement dans les compagnies aériennes européennes, Alitalia et Air Berlin étant toujours déficitaires. En janvier, Etihad a déclaré vouloir supprimer des postes dans certaines de ses activités, sans citer de chiffre.
Alitalia, dont Etihad détient 49%, a annoncé lundi vouloir réduire ses coûts non salariaux d'au moins 160 millions d'euros cette année, la compagnie aérienne italienne cherchant à renouer avec les bénéfices.
Etihad a précisé avoir lancé ses recherches pour recruter un nouveau directeur général et un nouveau directeur financier.
James Hogan, qui en 10 ans a fait de la société une concurrente des deux autres grandes compagnies du Golfe, Emirates et Qatar Airways, quittera ses fonctions au second semestre 2017. Le directeur financier James Rigney partira également dans le courant de l'année, ajoute Etihad.
Le président d'Etihad, Mohamed Mubarak Fadhel al-Mazrouei, a précisé que la compagnie aérienne poursuivrait une "vaste revue stratégique", qui pourra impliquer des ajustements sur ses prises de participations dans d'autres compagnies aériennes, une stratégie que James Hogan a développée pour faire croître Etihad.
"Nous devons être sûrs que la compagnie a la bonne taille et la bonne forme. Nous devons continuer à améliorer l'efficacité des coûts, la productivité et le chiffre d'affaires. Nous devons progresser et ajuster nos participations, même si nous conservons cette stratégie", a-t-il dit.
Un porte-parole d'Etihad a cependant précisé à Reuters qu'il n'y avait aucun lien entre cette revue stratégique et le départ de Hogan, prévu depuis des mois.
Etithad possède des participations dans sept compagnies : Air Berlin, Alitalia, Air Serbia, Air Seychelles, Etihad Regional, la compagnie indienne Jet Airways et Virgin Australia.
En 10 ans, Etithad est passée du stade d'une compagnie régionale disposant d'une flotte de 22 avions à celui d'une compagnie mondiale en possédant 120. Mais ces derniers mois, le ralentissement des économies régionales, la surcapacité du secteur et le dollar fort ont pesé sur ses bénéfices.
Des sources du secteur et de la compagnie avaient déclaré à Reuters en décembre qu'Etihad examinait sa stratégie d'investissement dans les compagnies aériennes européennes, Alitalia et Air Berlin étant toujours déficitaires. En janvier, Etihad a déclaré vouloir supprimer des postes dans certaines de ses activités, sans citer de chiffre.
Alitalia, dont Etihad détient 49%, a annoncé lundi vouloir réduire ses coûts non salariaux d'au moins 160 millions d'euros cette année, la compagnie aérienne italienne cherchant à renouer avec les bénéfices.
Etihad a précisé avoir lancé ses recherches pour recruter un nouveau directeur général et un nouveau directeur financier.