L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a annoncé vendredi son intention de conduire une liste "d'union" de gauche avec LFI aux prochaines élections européennes, pour lesquelles les Verts et les communistes ont pourtant déjà désigné leurs propres têtes de liste.
"Il s'agit de lancer une dynamique d'union", a déclaré Ségolène Royal devant la presse, lors des universités d'été de La France insoumise. Pourrait-elle conduire elle-même cette liste? "C'est l'idée", a-t-elle répondu, précisant qu'elle réfléchissait à ce projet depuis "avant l'été".
"Je pars dans une dynamique de convergence", avec notamment LFI et les jeunes socialistes, qui se sont prononcés en faveur d'une liste commune aux élections européennes de juin, a notamment déclaré Mme Royal.
"On a besoin d'un ordre juste en Europe (...) On va leur montrer qu'il y a une alternative", a-t-elle encore dit devant la presse, se défendant de tout "retour en arrière".
"La cause que nous défendons est plus grande que nous", a-t-elle asséné.
Sauf qu'après les écologistes et les communistes, qui ont déjà désigné leurs têtes de listes respectives pour les européennes, les socialistes s'apprêtent à leur tour à partir en solitaires.
Le patron du PS Olivier Faure a ainsi indiqué vendredi qu'il ne voyait pas "ce qui permettrait d'espérer une liste unique" de la Nupes, l'alliance de gauche formée pour les législatives de 2022.
"Il faut une liste de la Nupes aux européennes", a réagi le dirigeant de LFI, Manuel Bompard, après l'annonce de Ségolène Royal.
"Pour ce qui est de la tête de liste (...) il faut qu'elle soit en capacité de réunir les forces de la Nupes et de porter son programme", a-t-il ajouté.
"Si la gauche n'est pas unie aux prochaines européennes (...) elle disparaîtra, elle aura tellement déçu dans sa division", avait estimé un peu plus tôt l'ancienne ministre socialiste, lors d'un débat avec Manuel Bompard.
Cet échange avec le député marseillais a été l'occasion pour Ségolène Royal de se faire chaleureusement applaudir plusieurs fois par les militants insoumis, notamment lorsqu'elle a salué l'opposition de la Nupes à la réforme des retraites en début d'année.
"La colère a besoin de s'exprimer, de faire du bruit", a-t-elle notamment déclaré.
Lors de sa journée avec les Insoumis dans la Drôme, Ségolène Royal a également échangé avec Jean-Luc Mélenchon, qu'elle avait soutenu l'année dernière lors de l'élection présidentielle.
"Il s'agit de lancer une dynamique d'union", a déclaré Ségolène Royal devant la presse, lors des universités d'été de La France insoumise. Pourrait-elle conduire elle-même cette liste? "C'est l'idée", a-t-elle répondu, précisant qu'elle réfléchissait à ce projet depuis "avant l'été".
"Je pars dans une dynamique de convergence", avec notamment LFI et les jeunes socialistes, qui se sont prononcés en faveur d'une liste commune aux élections européennes de juin, a notamment déclaré Mme Royal.
"On a besoin d'un ordre juste en Europe (...) On va leur montrer qu'il y a une alternative", a-t-elle encore dit devant la presse, se défendant de tout "retour en arrière".
"La cause que nous défendons est plus grande que nous", a-t-elle asséné.
Sauf qu'après les écologistes et les communistes, qui ont déjà désigné leurs têtes de listes respectives pour les européennes, les socialistes s'apprêtent à leur tour à partir en solitaires.
Le patron du PS Olivier Faure a ainsi indiqué vendredi qu'il ne voyait pas "ce qui permettrait d'espérer une liste unique" de la Nupes, l'alliance de gauche formée pour les législatives de 2022.
"Il faut une liste de la Nupes aux européennes", a réagi le dirigeant de LFI, Manuel Bompard, après l'annonce de Ségolène Royal.
"Pour ce qui est de la tête de liste (...) il faut qu'elle soit en capacité de réunir les forces de la Nupes et de porter son programme", a-t-il ajouté.
"Si la gauche n'est pas unie aux prochaines européennes (...) elle disparaîtra, elle aura tellement déçu dans sa division", avait estimé un peu plus tôt l'ancienne ministre socialiste, lors d'un débat avec Manuel Bompard.
Cet échange avec le député marseillais a été l'occasion pour Ségolène Royal de se faire chaleureusement applaudir plusieurs fois par les militants insoumis, notamment lorsqu'elle a salué l'opposition de la Nupes à la réforme des retraites en début d'année.
"La colère a besoin de s'exprimer, de faire du bruit", a-t-elle notamment déclaré.
Lors de sa journée avec les Insoumis dans la Drôme, Ségolène Royal a également échangé avec Jean-Luc Mélenchon, qu'elle avait soutenu l'année dernière lors de l'élection présidentielle.