Washington - Les Etats-Unis ont menacé mardi le Venezuela de représailles après l'annonce de l'expulsion des deux plus hauts représentants diplomatiques américains à Caracas par le président vénézuélien Nicolas Maduro.
"Nous n'avons pas reçu de notification de la part du gouvernement vénézuélien à travers les canaux diplomatiques", a déclaré à l'AFP un responsable du département d'Etat américain. Mais si l'expulsion était confirmée, "les Etats-Unis pourraient prendre des mesures réciproques appropriées", a-t-il ajouté.
Le président Nicolas Maduro avait plus tôt annoncé ces expulsions en réponse à l'imposition de nouvelles sanctions économiques par Washington au lendemain de sa réélection controversée dimanche.
Il a accusé le chargé d'affaires des Etats-Unis, Todd Robinson, de mener un complot militaire contre lui, de vouloir détruire l'économie du pays et de promouvoir l'abstention lors du scrutin présidentiel de dimanche. Il a aussi accusé Brian Naranjo d'être le représentant à Caracas de la CIA.
"Nous rejetons complètement les fausses allégations de Maduro contre le chargé d'affaires (Todd) Robinson et le numéro deux de la mission diplomatique (Brian) Naranjo", a dit le responsable du département d'Etat américain.
Lors d'un scrutin critiqué par la communauté internationale et boycotté par l'opposition qui dénonçait une "supercherie", M. Maduro, 55 ans, a obtenu dimanche 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Ce dernier a dénoncé un scrutin sans "légitimité" et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l'année.
Les résultats annoncés, qualifiés de "farce" par Washington, ont été rejetés par le Chili, le Panama, le Costa Rica tout comme par le Groupe de Lima, une alliance de pays d'Amérique et des Caraïbes qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Canada, la Colombie et le Mexique.
"Nous n'avons pas reçu de notification de la part du gouvernement vénézuélien à travers les canaux diplomatiques", a déclaré à l'AFP un responsable du département d'Etat américain. Mais si l'expulsion était confirmée, "les Etats-Unis pourraient prendre des mesures réciproques appropriées", a-t-il ajouté.
Le président Nicolas Maduro avait plus tôt annoncé ces expulsions en réponse à l'imposition de nouvelles sanctions économiques par Washington au lendemain de sa réélection controversée dimanche.
Il a accusé le chargé d'affaires des Etats-Unis, Todd Robinson, de mener un complot militaire contre lui, de vouloir détruire l'économie du pays et de promouvoir l'abstention lors du scrutin présidentiel de dimanche. Il a aussi accusé Brian Naranjo d'être le représentant à Caracas de la CIA.
"Nous rejetons complètement les fausses allégations de Maduro contre le chargé d'affaires (Todd) Robinson et le numéro deux de la mission diplomatique (Brian) Naranjo", a dit le responsable du département d'Etat américain.
Lors d'un scrutin critiqué par la communauté internationale et boycotté par l'opposition qui dénonçait une "supercherie", M. Maduro, 55 ans, a obtenu dimanche 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Ce dernier a dénoncé un scrutin sans "légitimité" et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l'année.
Les résultats annoncés, qualifiés de "farce" par Washington, ont été rejetés par le Chili, le Panama, le Costa Rica tout comme par le Groupe de Lima, une alliance de pays d'Amérique et des Caraïbes qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Canada, la Colombie et le Mexique.