Occultant les mauvais résultats de sa majorité aux élections régionales, Emmanuel Macron prépare le tournant de l’après-crise, en mettant l’accent dès lundi sur la relance et l’attractivité, lors d’un déplacement au parfum de campagne présidentielle dans le nord de la France.
Occultant les mauvais résultats de sa majorité aux élections régionales, Emmanuel Macron prépare le tournant de l’après-crise, en mettant l’accent dès lundi sur la relance et l’attractivité, lors d’un déplacement au parfum de campagne présidentielle dans le nord de la France.
C’est un président à la manoeuvre sur le front économique qui a annoncé sur le site industriel de Renault, à Douai (Nord), l’implantation d’une méga-usine de batteries sino-japonaise, avec deux milliards d’euros d’investissements et 1.000 emplois à la clé d’ici 2024.
En arrivant, il a été accueilli par le président réélu de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle française de l’an prochain et qui se pose en « troisième homme » face au duel annoncé entre le sortant Macron, qui ne s’est pas encore prononcé sur une éventuelle candidature, et la cheffe de file du Rassemblement national (RN, extrême droite) Marine Le Pen.
« Félicitations pour hier », « heureux de vous retrouver ici », a lancé le président de la République. « Je suis content d’être avec vous. C’est une étape, mais on sait tous ce qu’il y a derrière, on le sait chacun », a-t-il poursuivi.
M. Bertrand, s’est pour sa part félicité d’avoir « réussi à faire autant reculer le RN », ce à quoi Emmanuel Macron a approuvé, estimant que « ça prouve que quand on investit, on y arrive ».
Interrogé par le patron des Hauts-de-France sur l’abstention, Emmanuel Macron a encore considéré qu’elle « dit beaucoup de choses » et qu’« on aura tous à en tirer les conséquences ».
Pour son premier déplacement après la défaite cinglante de son parti aux régionales dimanche, le président de la République s’est par ailleurs voulu à l’offensive.
« C’est cette France unie à laquelle nous croyons collectivement, celle où l’État, la région, le département, l’agglomération travaillent ensemble; c’est de pouvoir continuer à conjurer toute fatalité quand on investit », a lancé Emmanuel Macron.
« C’est cette France unie qui sait travailler ensemble, qui sait porter son histoire et regarder l’avenir qui nous permettra d’avancer, de reconquérir l’industrie, de reconquérir notre force et d’être à la fois productive et juste », a-t-il ajouté.
AESC, filiale japonaise de batteries du groupe chinois de technologies vertes Envision, fabriquera des batteries près de l’usine Renault de Douai, pour les gammes compactes du Losange et pour d’autres marques.
Cette future giga-usine est la seconde annoncée en France après celle de Stellantis (le groupe né du mariage de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler) et de TotalEnergies à Douvrin (Nord).
Ecartant l’idée d’un grand remaniement, M. Macron doit également préciser son projet pour la rentrée.
« Le pays étant à un tournant, le président de la République s’exprimera (...) dans le courant du mois de juillet (...) sur le cap qui va nous amener dans les dix prochains mois jusqu’à l’élection présidentielle », a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur FranceInfo.
Deux Français sur trois ont boudé les urnes dimanche au second tour des élections régionales, marqué par un échec de l’extrême droite de Marine Le Pen et du parti d’Emmanuel Macron (La République en marche), et permettant aux formations traditionnelles à droite comme à gauche de prétendre à une nouvelle dynamique à dix mois de la présidentielle. (AFP)
Occultant les mauvais résultats de sa majorité aux élections régionales, Emmanuel Macron prépare le tournant de l’après-crise, en mettant l’accent dès lundi sur la relance et l’attractivité, lors d’un déplacement au parfum de campagne présidentielle dans le nord de la France.
C’est un président à la manoeuvre sur le front économique qui a annoncé sur le site industriel de Renault, à Douai (Nord), l’implantation d’une méga-usine de batteries sino-japonaise, avec deux milliards d’euros d’investissements et 1.000 emplois à la clé d’ici 2024.
En arrivant, il a été accueilli par le président réélu de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle française de l’an prochain et qui se pose en « troisième homme » face au duel annoncé entre le sortant Macron, qui ne s’est pas encore prononcé sur une éventuelle candidature, et la cheffe de file du Rassemblement national (RN, extrême droite) Marine Le Pen.
« Félicitations pour hier », « heureux de vous retrouver ici », a lancé le président de la République. « Je suis content d’être avec vous. C’est une étape, mais on sait tous ce qu’il y a derrière, on le sait chacun », a-t-il poursuivi.
M. Bertrand, s’est pour sa part félicité d’avoir « réussi à faire autant reculer le RN », ce à quoi Emmanuel Macron a approuvé, estimant que « ça prouve que quand on investit, on y arrive ».
Interrogé par le patron des Hauts-de-France sur l’abstention, Emmanuel Macron a encore considéré qu’elle « dit beaucoup de choses » et qu’« on aura tous à en tirer les conséquences ».
Pour son premier déplacement après la défaite cinglante de son parti aux régionales dimanche, le président de la République s’est par ailleurs voulu à l’offensive.
« C’est cette France unie à laquelle nous croyons collectivement, celle où l’État, la région, le département, l’agglomération travaillent ensemble; c’est de pouvoir continuer à conjurer toute fatalité quand on investit », a lancé Emmanuel Macron.
« C’est cette France unie qui sait travailler ensemble, qui sait porter son histoire et regarder l’avenir qui nous permettra d’avancer, de reconquérir l’industrie, de reconquérir notre force et d’être à la fois productive et juste », a-t-il ajouté.
AESC, filiale japonaise de batteries du groupe chinois de technologies vertes Envision, fabriquera des batteries près de l’usine Renault de Douai, pour les gammes compactes du Losange et pour d’autres marques.
Cette future giga-usine est la seconde annoncée en France après celle de Stellantis (le groupe né du mariage de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler) et de TotalEnergies à Douvrin (Nord).
Ecartant l’idée d’un grand remaniement, M. Macron doit également préciser son projet pour la rentrée.
« Le pays étant à un tournant, le président de la République s’exprimera (...) dans le courant du mois de juillet (...) sur le cap qui va nous amener dans les dix prochains mois jusqu’à l’élection présidentielle », a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur FranceInfo.
Deux Français sur trois ont boudé les urnes dimanche au second tour des élections régionales, marqué par un échec de l’extrême droite de Marine Le Pen et du parti d’Emmanuel Macron (La République en marche), et permettant aux formations traditionnelles à droite comme à gauche de prétendre à une nouvelle dynamique à dix mois de la présidentielle. (AFP)