PARIS (Reuters) - Najat Vallaud-Belkacem a appelé jeudi Marine Le Pen et François Fillon, qui ont tous les deux dénoncé la réaction du gouvernement face aux violences survenues mardi dans des lycées de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), à s'occuper d'abord "de leurs affaires" judiciaires avant de "donner des leçons".
La présidente du Front national et le candidat de la droite ont respectivement fustigé mercredi la réaction "minimale" du gouvernement et une situation "intolérable" après les incidents qui se sont produits aux lycées Suger, Bartholdi et Eluard et qui se sont soldés par l'interpellation d'une cinquantaine de jeunes.
"Je n'admets pas que l'on souffle sur les braises comme le font M. Fillon et Mme Le Pen, qui je le rappelle, à titre personnel dans le cadre de cette campagne se soustraient à la justice pour les affaires qui les concernent", a déclaré la ministre de l'Education sur RTL.
Ils "passent leur temps à déclarer la justice de ce pays illégitime et non indépendante, comment veulent-ils faire respecter cette même justice par les jeunes qui nous écoutent ?", a-t-elle ajouté. "Moi je leur dis 'commencez par vous occuper de vos affaires, respectez la sécurité, la justice de ce pays et ensuite seulement vous pourrez donner des leçons".
La présidente du Front national et le candidat la droite ont vu leurs campagnes fragilisées par, pour la première, l'affaire des attachés parlementaires européens FN et, pour le second, des soupçons d'emplois fictifs présumés dont aurait bénéficié plusieurs membres de sa famille.
Marine Le Pen, qui a refusé à deux reprises de répondre à une convocation de la police et de la justice, et François Fillon, convoqué le 15 mars en vue d'une éventuelle mise en examen, ont tous les deux dénoncé une instrumentalisation de la justice et une opération de déstabilisation politique.
Au total, une cinquantaine de jeunes ont été interpellés par la police à la suite des violences mardi à Saint-Denis. Quarante-six d'entre eux ont été relâchés mais huit mineurs devaient être présentés à un juge, selon le parquet de Bobigny.
La présidente du Front national et le candidat de la droite ont respectivement fustigé mercredi la réaction "minimale" du gouvernement et une situation "intolérable" après les incidents qui se sont produits aux lycées Suger, Bartholdi et Eluard et qui se sont soldés par l'interpellation d'une cinquantaine de jeunes.
"Je n'admets pas que l'on souffle sur les braises comme le font M. Fillon et Mme Le Pen, qui je le rappelle, à titre personnel dans le cadre de cette campagne se soustraient à la justice pour les affaires qui les concernent", a déclaré la ministre de l'Education sur RTL.
Ils "passent leur temps à déclarer la justice de ce pays illégitime et non indépendante, comment veulent-ils faire respecter cette même justice par les jeunes qui nous écoutent ?", a-t-elle ajouté. "Moi je leur dis 'commencez par vous occuper de vos affaires, respectez la sécurité, la justice de ce pays et ensuite seulement vous pourrez donner des leçons".
La présidente du Front national et le candidat la droite ont vu leurs campagnes fragilisées par, pour la première, l'affaire des attachés parlementaires européens FN et, pour le second, des soupçons d'emplois fictifs présumés dont aurait bénéficié plusieurs membres de sa famille.
Marine Le Pen, qui a refusé à deux reprises de répondre à une convocation de la police et de la justice, et François Fillon, convoqué le 15 mars en vue d'une éventuelle mise en examen, ont tous les deux dénoncé une instrumentalisation de la justice et une opération de déstabilisation politique.
Au total, une cinquantaine de jeunes ont été interpellés par la police à la suite des violences mardi à Saint-Denis. Quarante-six d'entre eux ont été relâchés mais huit mineurs devaient être présentés à un juge, selon le parquet de Bobigny.