PARIS (Reuters) - François Fillon, dont la candidature à la présidentielle est fragilisée par une affaire d'emplois présumés fictifs, a suggéré lundi de mettre sur pied une commission chargée de faire des propositions en matière de transparence de la vie publique.
L'ex-Premier ministre a formulé cette idée lors du premier débat télévisé entre cinq prétendants, qui se sont exprimés chacun leur tour sur cette question au cœur de la campagne en raison des ennuis judiciaires de François Fillon et Marine Le Pen.
"Si je suis élu président de la République, je confierai (...) au vice-président du Conseil d'Etat, au premier président de la Cour des comptes et au procureur près la Cour de cassation le soin de faire des propositions sur la transparence et sur la moralisation de la vie politique", a dit le vainqueur de la primaire de la droite.
Il a précisé que ces propositions seraient soumises au Parlement et porteraient entre autres sur "la prévention des conflits d'intérêt" et sur "les règles en matière de transparence".
Lui-même a été très critiqué par ses adversaires et fait l'objet d'une enquête judiciaire pour avoir recruté son épouse et deux de ses enfants comme assistants parlementaires - des emplois dont la réalité est mise en doute.
Marine Le Pen, dont le nom apparaît dans une enquête sur des emplois présumés fictifs au Parlement européen, a pour sa part insisté sur le "pantouflage", une pratique qui consiste à passer de la fonction publique à une entreprise privée.
"Il y a quelque chose qui me choque et dont personne n'a parlé, peut-être parce que certains se sentent concernés, c'est ce qu'on appelle le pantouflage", a jugé la présidente du Front national (FN), déclenchant une brève passe d'arme avec Emmanuel Macron, ancien banquier et haut fonctionnaire.
Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, a demandé à ne pas être mis "dans le même sac" que François Fillon et Marine le Pen.
"Il n'est pas interdit aux électeurs, sachant ce qu'ils savent, de récompenser les vertueux et de châtier ceux qui leur paraissent ne pas l'être", a déclaré l'ancien socialiste, qui plaide pour l'instauration d'une VIe République.
L'ex-Premier ministre a formulé cette idée lors du premier débat télévisé entre cinq prétendants, qui se sont exprimés chacun leur tour sur cette question au cœur de la campagne en raison des ennuis judiciaires de François Fillon et Marine Le Pen.
"Si je suis élu président de la République, je confierai (...) au vice-président du Conseil d'Etat, au premier président de la Cour des comptes et au procureur près la Cour de cassation le soin de faire des propositions sur la transparence et sur la moralisation de la vie politique", a dit le vainqueur de la primaire de la droite.
Il a précisé que ces propositions seraient soumises au Parlement et porteraient entre autres sur "la prévention des conflits d'intérêt" et sur "les règles en matière de transparence".
Lui-même a été très critiqué par ses adversaires et fait l'objet d'une enquête judiciaire pour avoir recruté son épouse et deux de ses enfants comme assistants parlementaires - des emplois dont la réalité est mise en doute.
Marine Le Pen, dont le nom apparaît dans une enquête sur des emplois présumés fictifs au Parlement européen, a pour sa part insisté sur le "pantouflage", une pratique qui consiste à passer de la fonction publique à une entreprise privée.
"Il y a quelque chose qui me choque et dont personne n'a parlé, peut-être parce que certains se sentent concernés, c'est ce qu'on appelle le pantouflage", a jugé la présidente du Front national (FN), déclenchant une brève passe d'arme avec Emmanuel Macron, ancien banquier et haut fonctionnaire.
Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, a demandé à ne pas être mis "dans le même sac" que François Fillon et Marine le Pen.
"Il n'est pas interdit aux électeurs, sachant ce qu'ils savent, de récompenser les vertueux et de châtier ceux qui leur paraissent ne pas l'être", a déclaré l'ancien socialiste, qui plaide pour l'instauration d'une VIe République.