PERTUIS, Vaucluse (Reuters) - Au lendemain de sa mise en examen pour détournement de fonds publics, notamment, François Fillon a tenu mercredi soir un meeting hâtivement organisé dans le Vaucluse, une réunion surtout destinée à redonner l'image d'un simple candidat en campagne et à faire oublier le poids des affaires.
"Je ne baisse pas la tête devant les balles de mes adversaires. On veut nous faire taire. Eh bien je persiste et je signe", a affirmé le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle devant plusieurs centaines de personnes entassées dans la salle des fêtes de Pertuis, contraintes pour la plupart à demeurer debout.
"Ces dernières semaines, on a mis à l'épreuve ma vie", a-t-il dit. "J'ai pu faire des erreurs, mais qui n'en a pas fait ? (...) Je dis aux Français: 'jugez moi sur mon parcours'".
À son arrivée et à sortie, l'ancien Premier ministre a été sifflé par une trentaine de personnes venues avec des casseroles. "Fillon en prison", ont crié des manifestants.
Dans la salle, le candidat a rapidement recentré son discours sur les mesures de son programme pour redresser un pays "au bord de la faillite", enseveli selon lui sous une "montagne de dettes et de déficits".
"J'assume les phrases qui réveillent plutôt que celles qui nous endorment devant le précipice", a dit François Fillon.
"Je dis qu'il faut nous moderniser à fond, qu'il faut se retrousser les manches, qu'il faut balayer toutes ces politiques filandreuses qui depuis trop longtemps nous empêchent d'être la patrie du travail, de l'audace et du progrès", a-t-il enchaîné.
Il a demandé aux électeurs hésitants de choisir le côté de "la France qui se redresse" et non celui des "illusionnistes" au rang desquels il place la présidente du Front national, Marine Le Pen, "qui veut sortir de l'Europe", le socialiste Benoît Hamon "qui veut passer aux 32 heures" et le candidat de la "France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, "qui veut laisser filer les déficits".
"LA FERMETÉ SERA À L'ÉLYSÉE"
Il a surtout stigmatisé "l'absence de culture française" d'Emmanuel Macron, qui le devance dans les intentions de vote.
"Dur, trop dur de défendre Molière, Victor Hugo, Proust. Bien plus facile de mélanger toutes les cultures dans la marmite à fondre l'identité de la France", a-t-il raillé.
"Etre français est un privilège. Ce privilège ne peut être bradé", a-t-il ajouté.
Il a rappelé sa volonté de réduire de 40 milliards les charges sociales des entreprises, d'aligner la fiscalité du capital sur celle de l'Allemagne, de reformer le Régime social des indépendants (RSI), de fixer la retraite à 65 ans ou encore de baisser de 8% les agents publics sur le quinquennat.
"Il y a quelque chose de cassé dans notre République", dit-il en évoquant "les émeutes dans les banlieues".
"L'ordre n'est pas une option, c'est une nécessité pour vivre en paix. La sécurité n'est pas un luxe, c'est un droit fondamental", a-t-il ajouté. "Si je suis élu, la fermeté sera à l'Elysée".
Au plan international, le candidat à la présidentielle a dressé le portrait d'une France "indépendante", qui rappelle aux Américains "qu'être leurs alliés n'est pas être leurs vassaux", qui propose aux Russes un "nouveau partenariat" pour sortir de la "guerre froide qui divise le continent européen" et à la Chine une "réciprocité" dans les échanges commerciaux.
François Fillon a été mis en examen mardi dans l'enquête sur les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille, une nouvelle péripétie judiciaire aux effets potentiellement dévastateurs pour le candidat de la droite à la présidentielle.
Depuis le 25 janvier et la révélation des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope, François Fillon est plongé dans une procédure qui le condamne pour l'heure à une élimination dès le premier tour si l'on en croit les sondages.
"Je ne baisse pas la tête devant les balles de mes adversaires. On veut nous faire taire. Eh bien je persiste et je signe", a affirmé le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle devant plusieurs centaines de personnes entassées dans la salle des fêtes de Pertuis, contraintes pour la plupart à demeurer debout.
"Ces dernières semaines, on a mis à l'épreuve ma vie", a-t-il dit. "J'ai pu faire des erreurs, mais qui n'en a pas fait ? (...) Je dis aux Français: 'jugez moi sur mon parcours'".
À son arrivée et à sortie, l'ancien Premier ministre a été sifflé par une trentaine de personnes venues avec des casseroles. "Fillon en prison", ont crié des manifestants.
Dans la salle, le candidat a rapidement recentré son discours sur les mesures de son programme pour redresser un pays "au bord de la faillite", enseveli selon lui sous une "montagne de dettes et de déficits".
"J'assume les phrases qui réveillent plutôt que celles qui nous endorment devant le précipice", a dit François Fillon.
"Je dis qu'il faut nous moderniser à fond, qu'il faut se retrousser les manches, qu'il faut balayer toutes ces politiques filandreuses qui depuis trop longtemps nous empêchent d'être la patrie du travail, de l'audace et du progrès", a-t-il enchaîné.
Il a demandé aux électeurs hésitants de choisir le côté de "la France qui se redresse" et non celui des "illusionnistes" au rang desquels il place la présidente du Front national, Marine Le Pen, "qui veut sortir de l'Europe", le socialiste Benoît Hamon "qui veut passer aux 32 heures" et le candidat de la "France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, "qui veut laisser filer les déficits".
"LA FERMETÉ SERA À L'ÉLYSÉE"
Il a surtout stigmatisé "l'absence de culture française" d'Emmanuel Macron, qui le devance dans les intentions de vote.
"Dur, trop dur de défendre Molière, Victor Hugo, Proust. Bien plus facile de mélanger toutes les cultures dans la marmite à fondre l'identité de la France", a-t-il raillé.
"Etre français est un privilège. Ce privilège ne peut être bradé", a-t-il ajouté.
Il a rappelé sa volonté de réduire de 40 milliards les charges sociales des entreprises, d'aligner la fiscalité du capital sur celle de l'Allemagne, de reformer le Régime social des indépendants (RSI), de fixer la retraite à 65 ans ou encore de baisser de 8% les agents publics sur le quinquennat.
"Il y a quelque chose de cassé dans notre République", dit-il en évoquant "les émeutes dans les banlieues".
"L'ordre n'est pas une option, c'est une nécessité pour vivre en paix. La sécurité n'est pas un luxe, c'est un droit fondamental", a-t-il ajouté. "Si je suis élu, la fermeté sera à l'Elysée".
Au plan international, le candidat à la présidentielle a dressé le portrait d'une France "indépendante", qui rappelle aux Américains "qu'être leurs alliés n'est pas être leurs vassaux", qui propose aux Russes un "nouveau partenariat" pour sortir de la "guerre froide qui divise le continent européen" et à la Chine une "réciprocité" dans les échanges commerciaux.
François Fillon a été mis en examen mardi dans l'enquête sur les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille, une nouvelle péripétie judiciaire aux effets potentiellement dévastateurs pour le candidat de la droite à la présidentielle.
Depuis le 25 janvier et la révélation des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope, François Fillon est plongé dans une procédure qui le condamne pour l'heure à une élimination dès le premier tour si l'on en croit les sondages.