PARIS (Reuters) - Le président du MoDem François Bayrou a accusé mercredi François Fillon d'être sous l'influence "des puissances d'argent", ciblant les activités de conseil de l'ancien Premier ministre qui soulèvent depuis plusieurs semaines des interrogations
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Le leader centriste, qui laisse toujours planer le doute sur ses intentions en vue de la présidentielle, a assuré une nouvelle fois qu'il "n'hésiterait pas à prendre [ses] responsabilités" compte tenu de la menace qui plane, selon lui, sur la démocratie.
"Jamais dans l'histoire de la République un candidat aux plus hautes fonctions, à la présidence de la République, n'a jamais été ainsi sous l'influence des puissances d'argent", a-t-il dit de François Fillon sur France 2.
"De très grandes sociétés multinationales se payent des hommes politiques, donnent de l'argent à des hommes politiques pour qu'ils les aident à ouvrir des portes, à se servir de leurs relations pour leurs intérêts", a-t-il ajouté.
"La responsabilité politique est une responsabilité qui normalement doit être mise à l'abri des intérêts".
Créée en 2012, la société 2F Conseil de François Fillon a été révélée aux yeux du grand public fin novembre lorsque le Canard Enchaîné a affirmé qu'elle avait rapporté à François Fillon plus de 600.000 euros de salaire net en trois ans, entre 2012 et 2015.
Mediapart et Le Monde ont pointé la semaine dernière un possible conflit d'intérêt avec le groupe Ricol Lasteyrie. Mercredi, BFM Business indique que la compagnie d'assurance Axa aurait versé à la société de conseil 200.000 euros entre 2012 et 2014.
Lors de sa conférence de presse, lundi, François Fillon, qui doit également composer avec des soupçons d'emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et ses enfants, a déclaré avoir exercé son activité de conseil "en toute légalité".
"Il faut qu'on mesure ce qui se passe dans notre pays aujourd'hui, j'ai l'impression que certains responsables politiques ne le mesurent pas", a dit François Bayrou, évoquant un "sentiment d'exaspération, d'écœurement et de trahison".
"Je vois venir des choses qui sont tellement lourdes que je prendrai mes responsabilités", a ajouté le maire de Pau. "J'ai souhaité des rassemblements. Ce que je vois aujourd'hui est une menace telle sur la démocratie que je n'hésiterai pas à prendre mes responsabilités. Je ne laisserai pas faire ce qui est e train de se faire".
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Le leader centriste, qui laisse toujours planer le doute sur ses intentions en vue de la présidentielle, a assuré une nouvelle fois qu'il "n'hésiterait pas à prendre [ses] responsabilités" compte tenu de la menace qui plane, selon lui, sur la démocratie.
"Jamais dans l'histoire de la République un candidat aux plus hautes fonctions, à la présidence de la République, n'a jamais été ainsi sous l'influence des puissances d'argent", a-t-il dit de François Fillon sur France 2.
"De très grandes sociétés multinationales se payent des hommes politiques, donnent de l'argent à des hommes politiques pour qu'ils les aident à ouvrir des portes, à se servir de leurs relations pour leurs intérêts", a-t-il ajouté.
"La responsabilité politique est une responsabilité qui normalement doit être mise à l'abri des intérêts".
Créée en 2012, la société 2F Conseil de François Fillon a été révélée aux yeux du grand public fin novembre lorsque le Canard Enchaîné a affirmé qu'elle avait rapporté à François Fillon plus de 600.000 euros de salaire net en trois ans, entre 2012 et 2015.
Mediapart et Le Monde ont pointé la semaine dernière un possible conflit d'intérêt avec le groupe Ricol Lasteyrie. Mercredi, BFM Business indique que la compagnie d'assurance Axa aurait versé à la société de conseil 200.000 euros entre 2012 et 2014.
Lors de sa conférence de presse, lundi, François Fillon, qui doit également composer avec des soupçons d'emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et ses enfants, a déclaré avoir exercé son activité de conseil "en toute légalité".
"Il faut qu'on mesure ce qui se passe dans notre pays aujourd'hui, j'ai l'impression que certains responsables politiques ne le mesurent pas", a dit François Bayrou, évoquant un "sentiment d'exaspération, d'écœurement et de trahison".
"Je vois venir des choses qui sont tellement lourdes que je prendrai mes responsabilités", a ajouté le maire de Pau. "J'ai souhaité des rassemblements. Ce que je vois aujourd'hui est une menace telle sur la démocratie que je n'hésiterai pas à prendre mes responsabilités. Je ne laisserai pas faire ce qui est e train de se faire".