PARIS (Reuters) - François Fillon, candidat malheureux de la droite et du centre à l'élection présidentielle, a porté plainte contre le Canard enchaîné pour "fausses nouvelles", a-t-on appris mardi auprès de son avocat et de l'hebdomadaire satirique.
Un des rédacteurs en chef et un journaliste vont être entendus par la police judiciaire le 11 mai, précise sur son compte Twitter le Canard, à l'origine des révélations sur les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié l'entourage de l'ancien Premier ministre.
Contacté par Reuters, l'avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, a confirmé le dépôt d'une plainte pour "fausses nouvelles", basée sur l'article L97 du code électoral.
Cet article punit d'un an de prison et d'une amende de 15.000 euros ceux qui "à l'aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manoeuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s'abstenir de voter".
La plainte a été déposée le 13 avril et une enquête a été ouverte et confiée à la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne, précise-t-on de source judiciaire.
L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 14 mars dernier dans l'enquête sur de potentiels emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et ses enfants.
Il a accusé à plusieurs reprises ces derniers mois le chef de l'Etat François Hollande d'avoir mis en place un "cabinet noir", qui serait à l'origine des affaires judiciaires qui ont fragilisé sa campagne.
Saisi fin mars par des soutiens de François Fillon, le parquet national financier (PNF) leur a opposé début avril une fin de non-recevoir, estimant qu'aucun élément probant ne justifiait l'ouverture d'une enquête préliminaire sur l'existence ou non d'un "cabinet noir" à l'Elysée.
François Fillon est arrivé en troisième position à l'issue du premier tour de la présidentielle le 23 avril avec 20,01% des voix et a annoncé son retrait du "combat" pour les élections législatives de juin.
Un des rédacteurs en chef et un journaliste vont être entendus par la police judiciaire le 11 mai, précise sur son compte Twitter le Canard, à l'origine des révélations sur les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié l'entourage de l'ancien Premier ministre.
Contacté par Reuters, l'avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, a confirmé le dépôt d'une plainte pour "fausses nouvelles", basée sur l'article L97 du code électoral.
Cet article punit d'un an de prison et d'une amende de 15.000 euros ceux qui "à l'aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manoeuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s'abstenir de voter".
La plainte a été déposée le 13 avril et une enquête a été ouverte et confiée à la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne, précise-t-on de source judiciaire.
L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 14 mars dernier dans l'enquête sur de potentiels emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et ses enfants.
Il a accusé à plusieurs reprises ces derniers mois le chef de l'Etat François Hollande d'avoir mis en place un "cabinet noir", qui serait à l'origine des affaires judiciaires qui ont fragilisé sa campagne.
Saisi fin mars par des soutiens de François Fillon, le parquet national financier (PNF) leur a opposé début avril une fin de non-recevoir, estimant qu'aucun élément probant ne justifiait l'ouverture d'une enquête préliminaire sur l'existence ou non d'un "cabinet noir" à l'Elysée.
François Fillon est arrivé en troisième position à l'issue du premier tour de la présidentielle le 23 avril avec 20,01% des voix et a annoncé son retrait du "combat" pour les élections législatives de juin.