Paris - Un ténor des instructions financières a été désigné pour enquêter sur des soupçons de prise illégale d'intérêts visant Richard Ferrand, le chef des députés LREM, parti du président Emmanuel Macron, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Renaud Van Ruymbeke, très réputé juge d'instruction du pôle financier de Paris, a ouvert le 12 janvier une information judiciaire pour "prise illégale d'intérêts" et mènera les investigations, selon une source proche du dossier, qui confirmait une information du Canard enchaîné.
Renaud Van Ruymbeke a conduit, entre autres, les enquêtes concernant l'affaire Clearstream 2, celle des frégates de Taïwan, le volet financier de l'affaire Karachi...
"C'est agaçant, pas très agréable. Mais moi je sais que je n'ai rien commis qui soit répréhensible", a réagi le député lors d'un entretien mardi soir sur la chaîne BFM TV.
Révélée par l'hebdomadaire satirique, l'affaire, qui avait écourté le passage de Richard Ferrand au gouvernement, porte sur le bien immobilier acquis par sa compagne et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général (1998-2012).
En octobre, la justice avait classé sans suite son enquête préliminaire notamment pour des questions de prescription.
Mais l'association anticorruption Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile, ce qui oblige l'ouverture d'une instruction.
Richard Ferrand est soupçonné d'avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l'avocate Sandrine Doucen dans une transaction immobilière. Cette dernière avait acquis un bien immobilier pour 375.000 euros, "financé" par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne, selon la plainte d'Anticor dont a eu connaissance l'AFP.
"Il était important qu'un juge indépendant étudie les suites judiciaires à donner à cette affaire", a déclaré à l'AFP Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor. (AFP)
Renaud Van Ruymbeke, très réputé juge d'instruction du pôle financier de Paris, a ouvert le 12 janvier une information judiciaire pour "prise illégale d'intérêts" et mènera les investigations, selon une source proche du dossier, qui confirmait une information du Canard enchaîné.
Renaud Van Ruymbeke a conduit, entre autres, les enquêtes concernant l'affaire Clearstream 2, celle des frégates de Taïwan, le volet financier de l'affaire Karachi...
"C'est agaçant, pas très agréable. Mais moi je sais que je n'ai rien commis qui soit répréhensible", a réagi le député lors d'un entretien mardi soir sur la chaîne BFM TV.
Révélée par l'hebdomadaire satirique, l'affaire, qui avait écourté le passage de Richard Ferrand au gouvernement, porte sur le bien immobilier acquis par sa compagne et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général (1998-2012).
En octobre, la justice avait classé sans suite son enquête préliminaire notamment pour des questions de prescription.
Mais l'association anticorruption Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile, ce qui oblige l'ouverture d'une instruction.
Richard Ferrand est soupçonné d'avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l'avocate Sandrine Doucen dans une transaction immobilière. Cette dernière avait acquis un bien immobilier pour 375.000 euros, "financé" par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne, selon la plainte d'Anticor dont a eu connaissance l'AFP.
"Il était important qu'un juge indépendant étudie les suites judiciaires à donner à cette affaire", a déclaré à l'AFP Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor. (AFP)