Réau (France) - Le braqueur récidiviste Redoine Faïd, 46 ans, s'est évadé par hélicoptère avec la complicité d'un "commando armé" dimanche matin de sa prison en région parisienne, cinq ans après une première évasion spectaculaire d'une autre prison française.
L'opération, qui s'est déroulée vers 11H30 locales, a duré "quelques minutes" et n'a fait ni blessé ni otage, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire (AP).
"Un commando armé s'est posé dans la cour d'honneur du centre pénitentiaire Sud-Francilien à Réau, alors que le détenu se trouvait au parloir", a ajouté l'AP.
De source proche du dossier, on précise que l'évasion s'est faite "avec trois complices" et que l'hélicoptère a été retrouvé dans la commune de Gonesse (région parisienne), à une soixantaine de km de la prison. "Un dispositif de recherche a été activé dans toute l'Ile-de-France", a-t-on ajouté.
Selon une source policière, le pilote de l'hélicoptère était un instructeur qui attendait un élève et qui a été pris en otage par les complices de Redoine Faïd. Il a ensuite été relâché, en état de choc.
Une fois l'appareil posé dans la cour d'honneur de la prison, les occupants ont découpé une porte qui donnait sur un couloir où se trouvent les parloirs. Redoine Faïd y était alors, avec l'un de ses frères, selon une source proche de l'enquête.
La police judiciaire a été saisie et "tous les moyens sont mobilisés pour localiser le fugitif", a indiqué le ministère français de l'Intérieur. Les unités territoriales de la police et de la gendarmerie "ont été immédiatement alertées des faits" et "des dispositifs coordonnées de contrôle et d'interception sont mis en place, qui tiennent compte de la dangerosité du fugitif et de ses possibles complices".
Redoine Faïd a été condamné en appel en avril à 25 ans de réclusion pour un braquage raté en région parisienne qui avait coûté la vie en 2010 à une policière municipale de 26 ans.
Il a été condamné deux fois aux assises en 2017: à 10 ans de réclusion pour son évasion de la prison de Lille-Séquedin (nord de la France) en 2013 et à 18 ans de prison pour l'attaque d'un fourgon blindé dans le nord en 2011. Il a fait appel de ces deux condamnations.
Le 13 avril 2013, il s'était évadé en moins d'une demi-heure de la prison de Lille, prenant quatre surveillants en otages, utilisés ensuite comme boucliers humains, et faisant exploser cinq portes au plastic avant d'être récupéré en voiture par un complice. Sa cavale avait duré quelques semaines avant qu'il soit interpellé fin mai 2013.
"C'est quelqu'un qui n'est jamais en conflit avec le personnel, mais dont il faut toujours se méfier", a indiqué à l'AFP un surveillant de prison, qui a côtoyé Redoine Faïd . "Dans un coin de sa tête, il n'a jamais perdu l'idée de s'évader. Derrière ses bonnes manières - c'est quelqu'un de très poli -, il cachait toujours son jeu".
Idole d'apprentis délinquants et pro du braquage de fourgons, Redoine Faïd est surnommé "L'Ecrivain" par les policiers français. Il a écrit son autobiographie ("Braqueur, des cités au grand banditisme") en 2010 et avait fait la tournée des plateaux, assurant alors s'être rangé.
L'opération, qui s'est déroulée vers 11H30 locales, a duré "quelques minutes" et n'a fait ni blessé ni otage, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire (AP).
De source proche du dossier, on précise que l'évasion s'est faite "avec trois complices" et que l'hélicoptère a été retrouvé dans la commune de Gonesse (région parisienne), à une soixantaine de km de la prison. "Un dispositif de recherche a été activé dans toute l'Ile-de-France", a-t-on ajouté.
Selon une source policière, le pilote de l'hélicoptère était un instructeur qui attendait un élève et qui a été pris en otage par les complices de Redoine Faïd. Il a ensuite été relâché, en état de choc.
Une fois l'appareil posé dans la cour d'honneur de la prison, les occupants ont découpé une porte qui donnait sur un couloir où se trouvent les parloirs. Redoine Faïd y était alors, avec l'un de ses frères, selon une source proche de l'enquête.
La police judiciaire a été saisie et "tous les moyens sont mobilisés pour localiser le fugitif", a indiqué le ministère français de l'Intérieur. Les unités territoriales de la police et de la gendarmerie "ont été immédiatement alertées des faits" et "des dispositifs coordonnées de contrôle et d'interception sont mis en place, qui tiennent compte de la dangerosité du fugitif et de ses possibles complices".
Redoine Faïd a été condamné en appel en avril à 25 ans de réclusion pour un braquage raté en région parisienne qui avait coûté la vie en 2010 à une policière municipale de 26 ans.
Il a été condamné deux fois aux assises en 2017: à 10 ans de réclusion pour son évasion de la prison de Lille-Séquedin (nord de la France) en 2013 et à 18 ans de prison pour l'attaque d'un fourgon blindé dans le nord en 2011. Il a fait appel de ces deux condamnations.
Le 13 avril 2013, il s'était évadé en moins d'une demi-heure de la prison de Lille, prenant quatre surveillants en otages, utilisés ensuite comme boucliers humains, et faisant exploser cinq portes au plastic avant d'être récupéré en voiture par un complice. Sa cavale avait duré quelques semaines avant qu'il soit interpellé fin mai 2013.
"C'est quelqu'un qui n'est jamais en conflit avec le personnel, mais dont il faut toujours se méfier", a indiqué à l'AFP un surveillant de prison, qui a côtoyé Redoine Faïd . "Dans un coin de sa tête, il n'a jamais perdu l'idée de s'évader. Derrière ses bonnes manières - c'est quelqu'un de très poli -, il cachait toujours son jeu".
Idole d'apprentis délinquants et pro du braquage de fourgons, Redoine Faïd est surnommé "L'Ecrivain" par les policiers français. Il a écrit son autobiographie ("Braqueur, des cités au grand banditisme") en 2010 et avait fait la tournée des plateaux, assurant alors s'être rangé.