Le gouvernement gambien a lancé dimanche une contre-attaque drastique pour éteindre le mouvement de contestation réclamant le départ du président Adama Barrow (photo), interdisant avec effet immédiat le collectif à l'origine d'une manifestation ayant tourné à l'émeute. La police a procédé à plus de 100 arrestations et ceux qui soutiennent ce mouvement anti-présidentiel devront faire face à des « conséquences graves », a affirmé le gouvernement dans un communiqué.
« Pas une seule personne n'est morte pendant la manifestation d'aujourd'hui », ont affirmé les autorités dans ce communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Ebrima Sankareh. Un responsable d'hôpital avait affirmé plus tôt dans la journée que trois personnes avaient été tuées, sans préciser leur identité et les causes de leur décès. Le bilan de la manifestation, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans la banlieue de Banjul, est néanmoins sévère : 137 personnes arrêtées par la police, d'autres en fuite ou tentant de quitter le territoire, selon le gouvernement. (JA avec AFP)
« Pas une seule personne n'est morte pendant la manifestation d'aujourd'hui », ont affirmé les autorités dans ce communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Ebrima Sankareh. Un responsable d'hôpital avait affirmé plus tôt dans la journée que trois personnes avaient été tuées, sans préciser leur identité et les causes de leur décès. Le bilan de la manifestation, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans la banlieue de Banjul, est néanmoins sévère : 137 personnes arrêtées par la police, d'autres en fuite ou tentant de quitter le territoire, selon le gouvernement. (JA avec AFP)