Le coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution, Abdrahamane Sanoh, a été condamné à un an de prison ferme. Quatre autres membres ont écopé de six mois de prison et trois autres relaxés.
Le responsable du front a été condamné à un an de prison ferme et les autres à six mois. Les avocats de la défense estiment les infractions ont été requalifiées par le juge. Maître Salif Beavogui l’un des avocats compte relever appel.
"Nous avons démontré que cette infraction n’était pas établit. La décision du juge nous donne entièrement raison à s’en tenir à la requalification ce qui signifie que le fait pour le quel ce procès a eu lieu n’était pas juridiquement établit", martèle l'avocat.
"C’est une pratique à la limite est non professionnelle. Nous n’allons jamais l’accepter nous allons utiliser toutes les voies de recours légales pour mettre cette décision dans l’eau", soutient-il.
Parmi les accusés trois d’entre eux ont été relaxés. Il s’agit notamment du frère d’Abdrahamane Sanoh et le journaliste blogueur Abdoulaye Oumou Sow. Celui-ci indique que cette arrestation est une manière pour eux d’être plus engagé dans la défense de la constitution.
"Je sors le cœur un peu meurtri parce que tout ce que j’ai vécu en prison me donne plus de force et de courage pour mener le combat. Ce combat n’est autre que la défense de la constitution contre les imposteurs. Le combat doit continuer au prix des sacrifices humains, au prix de l’emprisonnement que nous avons subi. Nous devons défendre cette constitution parce que, c’est elle qui régit notre république", explique-t-il.
Lors du réquisitoire le procureur avait annoncé cinq ans de prison avec une amende de deux millions de francs guinéens. Après le verdict du juge, le procureur de la république près le tribunal de Dixinn a indiqué qu’il fera aussi appel de cette décision. (DW)
Le responsable du front a été condamné à un an de prison ferme et les autres à six mois. Les avocats de la défense estiment les infractions ont été requalifiées par le juge. Maître Salif Beavogui l’un des avocats compte relever appel.
"Nous avons démontré que cette infraction n’était pas établit. La décision du juge nous donne entièrement raison à s’en tenir à la requalification ce qui signifie que le fait pour le quel ce procès a eu lieu n’était pas juridiquement établit", martèle l'avocat.
"C’est une pratique à la limite est non professionnelle. Nous n’allons jamais l’accepter nous allons utiliser toutes les voies de recours légales pour mettre cette décision dans l’eau", soutient-il.
Parmi les accusés trois d’entre eux ont été relaxés. Il s’agit notamment du frère d’Abdrahamane Sanoh et le journaliste blogueur Abdoulaye Oumou Sow. Celui-ci indique que cette arrestation est une manière pour eux d’être plus engagé dans la défense de la constitution.
"Je sors le cœur un peu meurtri parce que tout ce que j’ai vécu en prison me donne plus de force et de courage pour mener le combat. Ce combat n’est autre que la défense de la constitution contre les imposteurs. Le combat doit continuer au prix des sacrifices humains, au prix de l’emprisonnement que nous avons subi. Nous devons défendre cette constitution parce que, c’est elle qui régit notre république", explique-t-il.
Lors du réquisitoire le procureur avait annoncé cinq ans de prison avec une amende de deux millions de francs guinéens. Après le verdict du juge, le procureur de la république près le tribunal de Dixinn a indiqué qu’il fera aussi appel de cette décision. (DW)