Libreville - Le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet a été reconduit jeudi dans ses fonctions, deux jours après avoir présenté la démission de son gouvernement à la suite d'une décision de la Cour constitutionnelle, a appris l'AFP auprès de la présidence.
Il revient désormais à M. Ngondet de former un nouveau gouvernement, "probablement demain", a indiqué un porte-parole de la présidence.
M. Ngondet avait annoncé la démission de son gouvernement au lendemain de la décision surprise, lundi, de la Cour constitutionnelle d'ordonner la dissolution de l'Assemblée nationale et, en conséquence, d'exiger le départ du gouvernement.
Selon la Cour, le gouvernement n'avait pas rempli ses obligations d'organiser des élections législatives au plus tard le 30 avril.
Ces élections avaient été reportées à deux reprises depuis décembre 2016, les "conditions n'étant pas réunies", selon la présidence gabonaise.
L'une de ces conditions était la mise en place d'un Centre gabonais des élections (CGE) qui a finalement prêté serment mercredi. Le CGE remplace l'ancienne Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).
C'est la Cenap qui avait validé en 2016 la réélection du président Ali Bongo, contestée par l'opposition.
Il revient au CGE, composé de représentants de la majorité au pouvoir et de l'opposition, de déterminer la date des prochaines élections législatives.
En attendant une nouvelle assemblée, le Sénat prend le relais et le Premier ministre et son nouveau gouvernement seront responsables devant le seul président de la République, conformément à une nouvelle Constitution votée en janvier.
Il revient désormais à M. Ngondet de former un nouveau gouvernement, "probablement demain", a indiqué un porte-parole de la présidence.
Selon la Cour, le gouvernement n'avait pas rempli ses obligations d'organiser des élections législatives au plus tard le 30 avril.
Ces élections avaient été reportées à deux reprises depuis décembre 2016, les "conditions n'étant pas réunies", selon la présidence gabonaise.
L'une de ces conditions était la mise en place d'un Centre gabonais des élections (CGE) qui a finalement prêté serment mercredi. Le CGE remplace l'ancienne Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).
C'est la Cenap qui avait validé en 2016 la réélection du président Ali Bongo, contestée par l'opposition.
Il revient au CGE, composé de représentants de la majorité au pouvoir et de l'opposition, de déterminer la date des prochaines élections législatives.
En attendant une nouvelle assemblée, le Sénat prend le relais et le Premier ministre et son nouveau gouvernement seront responsables devant le seul président de la République, conformément à une nouvelle Constitution votée en janvier.