Grenoble - Le conglomérat américain General Electric (GE) envisage de supprimer 345 des 800 postes dans l'usine de sa branche Hydro de Grenoble, a-t-on appris mercredi de sources syndicales, confirmant des informations de presse.
Le Comité de groupe France de GE a fait part, dans un communiqué, de ses inquiétudes après les dernières annonces du groupe: mardi, le forum européen de l'ex-branche énergie d'Alstom, rachetée en 2015 par GE, a été "informé de la fermeture" de l'activité fabrication de turbines hydrauliques à Grenoble, "plus de 340 personnes verront leur poste supprimé".
"Le chiffre de 345 postes apparaît noir sur blanc sur un document de la direction" remis au comité européen, a précisé à l'AFP Jean-Bernard Harnay, délégué syndical central CFDT Hydro France.
Les "négociations n'ont pas commencé", a-t-il ajouté.
Les syndicats du comité de groupe France ont aussi relevé l'annonce "fin juin" du "regroupement des activités de Power et Energy Connections". Avec à venir "un plan de restructuration et des suppressions de postes (...) à partir de septembre", ont-ils dénoncé.
Ils rappellent que "le premier plan de restructuration terminé en 2016 a conduit GE à se séparer de 800 postes".
De son côté, GE Renewable Energy a confirmé à l'AFP "avoir entamé le 4 juillet des discussions" avec les représentants des salariés au niveau européen "sur des propositions visant à faire évoluer l'activité hydroélectricité de GE".
"Cette étape est nécessaire pour mieux positionner notre activité et réussir dans un marché extrêmement concurrentiel. Des réunions sont prévues le 7 juillet avec les organes représentatifs de la division Hydro France", a ajouté la direction qui ne fera "aucun commentaire" sur ce sujet jusqu'à la clôture des réunions.
En janvier 2016, GE avait annoncé la suppression en deux ans de 6.500 postes sur 35.000 en Europe dans les activités énergétiques rachetées à Alstom, dont 765 en France.
Pour obtenir l'aval du gouvernement au rachat du pôle énergie d'Alstom, GE s'était engagé à créer 1.000 emplois nets en France en trois ans. Une promesse réalisée à moitié, a assuré mi-juin GE.
Pour être tenue, elle suppose l'embauche au minimum de 3.700 personnes d'ici 2018 pour compenser les suppressions et départs naturels, avait indiqué le groupe en 2016, avant le plan touchant Grenoble.
A ce jour, environ 1.700 créations ont été annoncées en France, sans compter l'atelier d'imprimantes 3D prévu à Belfort, selon un décompte de l'AFP.
Le Comité de groupe France de GE a fait part, dans un communiqué, de ses inquiétudes après les dernières annonces du groupe: mardi, le forum européen de l'ex-branche énergie d'Alstom, rachetée en 2015 par GE, a été "informé de la fermeture" de l'activité fabrication de turbines hydrauliques à Grenoble, "plus de 340 personnes verront leur poste supprimé".
"Le chiffre de 345 postes apparaît noir sur blanc sur un document de la direction" remis au comité européen, a précisé à l'AFP Jean-Bernard Harnay, délégué syndical central CFDT Hydro France.
Les "négociations n'ont pas commencé", a-t-il ajouté.
Les syndicats du comité de groupe France ont aussi relevé l'annonce "fin juin" du "regroupement des activités de Power et Energy Connections". Avec à venir "un plan de restructuration et des suppressions de postes (...) à partir de septembre", ont-ils dénoncé.
Ils rappellent que "le premier plan de restructuration terminé en 2016 a conduit GE à se séparer de 800 postes".
De son côté, GE Renewable Energy a confirmé à l'AFP "avoir entamé le 4 juillet des discussions" avec les représentants des salariés au niveau européen "sur des propositions visant à faire évoluer l'activité hydroélectricité de GE".
"Cette étape est nécessaire pour mieux positionner notre activité et réussir dans un marché extrêmement concurrentiel. Des réunions sont prévues le 7 juillet avec les organes représentatifs de la division Hydro France", a ajouté la direction qui ne fera "aucun commentaire" sur ce sujet jusqu'à la clôture des réunions.
En janvier 2016, GE avait annoncé la suppression en deux ans de 6.500 postes sur 35.000 en Europe dans les activités énergétiques rachetées à Alstom, dont 765 en France.
Pour obtenir l'aval du gouvernement au rachat du pôle énergie d'Alstom, GE s'était engagé à créer 1.000 emplois nets en France en trois ans. Une promesse réalisée à moitié, a assuré mi-juin GE.
Pour être tenue, elle suppose l'embauche au minimum de 3.700 personnes d'ici 2018 pour compenser les suppressions et départs naturels, avait indiqué le groupe en 2016, avant le plan touchant Grenoble.
A ce jour, environ 1.700 créations ont été annoncées en France, sans compter l'atelier d'imprimantes 3D prévu à Belfort, selon un décompte de l'AFP.