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Gérald Darmanin, un sarkozyste devenu macroniste

Mercredi 17 Mai 2017

Gérald Darmanin, un sarkozyste devenu macroniste
PARIS (Reuters) - Gérald Darmanin, maire de Tourcoing et vice-président LR de la région Hauts-de-France, nommé mercredi ministre de l'Action et des comptes publics, est un grand espoir de la droite qui a été proche de Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy avant de répondre aux sirènes de rassemblement d'Emmanuel Macron.
 
Lundi, après la nomination d'Edouard Philippe (LR) au poste de Premier ministre, il a cosigné avec d'autres élus de la droite et du centre un appel à répondre "à la main tendue" par le président de la République.
 
Ce gaulliste à la fibre sociale devra partager la forteresse Bercy avec un autre rallié de droite au nouveau chef de l'Etat, Bruno Le Maire, nommé ministre de l'Economie.
 
Né le 11 octobre 1982 à Valenciennes, dans le Nord, Gérald Darmanin est diplômé de l'Institut de sciences politiques de Lille.
 
Il a entamé sa carrière politique dans les rangs du RPR d'abord comme assistant parlementaire du député UMP Christian Vanneste, auquel il succédera en juin 2012.
 
Elu conseiller régional en 2010, proche du président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, Gérald Darmanin devient député de la Xe circonscription du Nord en juin 2012.
 
Il se rapproche de Nicolas Sarkozy et devient son porte-parole pour la campagne se septembre 2014 pour la présidence de l'UMP qui deviendra plus tard Les Républicains.
 
Deux mois plus tard il est nommé secrétaire général adjoint aux élections de la principale formation de droite.
 
Il sera ensuite directeur de la campagne victorieuse de Xavier Bertrand pour les élections régionales de 2015 dans les Hauts-de-France, où la droite a bénéficié du retrait de la liste socialiste pour faire échec au Front national, arrivé nettement en tête au premier tour.
 
Nicolas Sarkozy fera à nouveau appel au jeune élu pour coordonner sa campagne pour la primaire de la droite et du centre à l'élection présidentielle.
 
Après la victoire de François Fillon a cette primaire, Gérald Darmanin prend ses distances avec le candidat et le parti Les Républicains. Le 3 mars, il renonce à soutenir la candidature de l'ancien Premier ministre empêtré dans ses "affaires".
 
Dès le soir du premier tour de la présidentielle, il a lancé un appel très clair à voter Emmanuel Macron au second et a multiplié les appels en faveur d'une participation de la droite modérée au gouvernement.
 
Avec un grand-père algérien, un autre maltais, Gérald Darmanin n'a jamais caché ses origines modestes. "Ma mère était femme de ménage, mon grand-père harki et ancien tirailleur algérien, mon père tenait un bistro. Mon deuxième prénom est Moussa", a-t-il déclaré dans un portrait que lui a consacré de Libération en 2012.
 
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