Paris - La mobilisation des "gilets jaunes" samedi à Paris a donné lieu à 481 interpellations et 211 placements en garde à vue, a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe dans la matinée.
Ce nombre est déjà supérieur au total des interpellations (412) effectuées dans la capitale samedi 1er décembre.
"Je voudrais une fois de plus remercier tous ceux, responsables politiques, syndicaux, associatifs, citoyens qui ont appelé au calme pour faire en sorte que les Français qui veulent exprimer des revendications ne soient pas mélangés avec ceux qui veulent casser et en découdre avec les forces de l'ordre", a souligné Edouard Philippe.
Le chef du gouvernement, qui s'exprimait à sa sortie d'une réunion au ministère de l'Intérieur, a évoqué un dispositif de sécurité "exceptionnel par les moyens, exceptionnel par les choix d'organisation que nous avons faits".
Les autorités qui craignent de voir se reproduire dans Paris les scènes d'émeute urbaine ont renforcé les contrôles dans les gares et pratiquent la fouille systématique aux abords des lieux de manifestation.
La tension montait samedi matin aux abords des Champs-Elysées, à Paris, où les forces de l'ordre ont lancé les premiers gaz lacrymogènes contre des "gilets jaunes" venus manifester par milliers aux cris de "Macron démission", ont constaté des journalistes de l'AFP.
Ce nombre est déjà supérieur au total des interpellations (412) effectuées dans la capitale samedi 1er décembre.
"Je voudrais une fois de plus remercier tous ceux, responsables politiques, syndicaux, associatifs, citoyens qui ont appelé au calme pour faire en sorte que les Français qui veulent exprimer des revendications ne soient pas mélangés avec ceux qui veulent casser et en découdre avec les forces de l'ordre", a souligné Edouard Philippe.
Le chef du gouvernement, qui s'exprimait à sa sortie d'une réunion au ministère de l'Intérieur, a évoqué un dispositif de sécurité "exceptionnel par les moyens, exceptionnel par les choix d'organisation que nous avons faits".
Les autorités qui craignent de voir se reproduire dans Paris les scènes d'émeute urbaine ont renforcé les contrôles dans les gares et pratiquent la fouille systématique aux abords des lieux de manifestation.
La tension montait samedi matin aux abords des Champs-Elysées, à Paris, où les forces de l'ordre ont lancé les premiers gaz lacrymogènes contre des "gilets jaunes" venus manifester par milliers aux cris de "Macron démission", ont constaté des journalistes de l'AFP.