Paris - Les députés socialistes, Insoumis et communistes vont déposer ce mardi une motion de censure contre le gouvernement pour sa gestion de la crise des "gilets jaunes", les députés PS ayant décidé de s'y rallier à l'unanimité, a-t-on appris auprès de plusieurs d'entre eux.
Les députés socialistes, dont les signatures étaient nécessaires et qui avaient voulu attendre l'allocution du chef de l'État lundi soir, souhaitent "faire entendre la voix et des propositions concrètes des socialistes", a indiqué leur porte-parole Boris Vallaud.
Il a estimé qu'il n'y avait pas eu de "changement de cap" lundi soir et qu'Emmanuel Macron avait apporté des réponses "ni justes ni responsables" à la "triple crise, sociale, environnementale et démocratique", laissant aussi "beaucoup de zones d'ombre" sur les mesures et leur financement.
La motion, qui devait être déposée avant 15H00, devra être soumise au vote de l'Assemblée nationale au moins 48 heures après son dépôt, en vertu de l'article 49-2 de la Constitution, soit pas avant jeudi. Pour faire tomber le gouvernement, il lui faudrait réunir une majorité, ce qui est impossible au vu du contingent de la gauche (62 élus au total) par rapport aux 577 députés que compte l'Assemblée.
Le groupe LR ne va pas s'associer à la motion ni la voter. Son président Christian Jacob juge que "ce n'est pas la réponse qui est attendue par l'opinion publique".
"C'est aujourd'hui qu'il faut le faire" et "nous maintenons notre volonté", avait déclaré peu auparavant devant la presse Sébastien Jumel, un porte-parole des députés PCF, déplorant en raison de leurs hésitations que "le PS continue à se regarder le nombril".
Pierre Dharréville, également porte-parole PCF, avait déclaré lundi soir, que "le Président a(vait) appliqué la règle des 3 E: entourloupe, embrouille et emberlificotage", ce qui "justifie cette motion".
Les trois groupes de gauche avaient déjà surmonté en juillet leurs divisions pour déposer une motion de censure commune contre le gouvernement sur l'affaire Benalla. Fait inédit depuis 1980, deux motions simultanées avaient alors été défendues, LR en ayant aussi déposé une. C'était alors la première fois que l'opposition avait recours à cette procédure depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.
Les députés socialistes, dont les signatures étaient nécessaires et qui avaient voulu attendre l'allocution du chef de l'État lundi soir, souhaitent "faire entendre la voix et des propositions concrètes des socialistes", a indiqué leur porte-parole Boris Vallaud.
Il a estimé qu'il n'y avait pas eu de "changement de cap" lundi soir et qu'Emmanuel Macron avait apporté des réponses "ni justes ni responsables" à la "triple crise, sociale, environnementale et démocratique", laissant aussi "beaucoup de zones d'ombre" sur les mesures et leur financement.
La motion, qui devait être déposée avant 15H00, devra être soumise au vote de l'Assemblée nationale au moins 48 heures après son dépôt, en vertu de l'article 49-2 de la Constitution, soit pas avant jeudi. Pour faire tomber le gouvernement, il lui faudrait réunir une majorité, ce qui est impossible au vu du contingent de la gauche (62 élus au total) par rapport aux 577 députés que compte l'Assemblée.
Le groupe LR ne va pas s'associer à la motion ni la voter. Son président Christian Jacob juge que "ce n'est pas la réponse qui est attendue par l'opinion publique".
"C'est aujourd'hui qu'il faut le faire" et "nous maintenons notre volonté", avait déclaré peu auparavant devant la presse Sébastien Jumel, un porte-parole des députés PCF, déplorant en raison de leurs hésitations que "le PS continue à se regarder le nombril".
Pierre Dharréville, également porte-parole PCF, avait déclaré lundi soir, que "le Président a(vait) appliqué la règle des 3 E: entourloupe, embrouille et emberlificotage", ce qui "justifie cette motion".
Les trois groupes de gauche avaient déjà surmonté en juillet leurs divisions pour déposer une motion de censure commune contre le gouvernement sur l'affaire Benalla. Fait inédit depuis 1980, deux motions simultanées avaient alors été défendues, LR en ayant aussi déposé une. C'était alors la première fois que l'opposition avait recours à cette procédure depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.