Des candidats nommés Goebbels, Hess, Eichmann, Speer, Bormann ou encore Bombe et Krieg: la formation satirique Die Partei joue la carte de l'humour grinçant en présentant aux élections européennes de dimanche des homonymes de dignitaires nazis.
Fondé en 2004 à l'initiative de la revue satirique Titanic, Die Partei (Le Parti) défend «le travail, l'État de droit, la protection des animaux, l'élitisme et l'initiative démocratique». Il est mené par le journaliste et satiriste Martin Sonneborn, déjà élu eurodéputé en 2014.
Pour l'élection de dimanche, la liste de Die Partei, toujours menée par M. Sonneborn, compte en 3e position Lisa Bombe, suivie à la 4e place d'un dénommé Bennet Krieg (guerre en allemand), devant Kevin Goebbels et Tobias Speer. Viennent ensuite Elisabeth S. Bormann, Dietrich F. Eichmann, Andreas Keitel et Fabian M. Hess.
Die Partei a aussi édité des affiches et tracts où les prénoms des candidats sont si petits que seuls les noms sont visibles. La liste compte au total huit homonymes d'anciens dignitaires nazis, du chef de la propagande Joseph Goebbels au maître d'oeuvre de la Solution finale, Adolf Eichmann, en passant par l'architecte et ministre de l'Armement, Albert Speer, ou le chef de la chancellerie du Reich, Martin Bormann.
Un député à Strasbourg
Le programme du Parti prévoit de faire du «déni du changement climatique» un délit, l'interdiction des expérimentations animales et l'arrêt de l'Europe de la défense. Il propose également l'introduction d'un âge maximal pour voter, avec une interdiction de voter «dans les 18 dernières années de sa vie».
Le système allemand ne prévoit pas de seuil minimal pour entrer au parlement européen, contrairement à d'autres pays où il faut atteindre 3, voire 5%, pour être élu. Die Partei, qui avait obtenu 0,96% des voix en 2014 et avait envoyé M. Sonneborn à Strasbourg, est donc susceptible d'avoir une fois encore au moins un élu. (ats/nxp)
Fondé en 2004 à l'initiative de la revue satirique Titanic, Die Partei (Le Parti) défend «le travail, l'État de droit, la protection des animaux, l'élitisme et l'initiative démocratique». Il est mené par le journaliste et satiriste Martin Sonneborn, déjà élu eurodéputé en 2014.
Pour l'élection de dimanche, la liste de Die Partei, toujours menée par M. Sonneborn, compte en 3e position Lisa Bombe, suivie à la 4e place d'un dénommé Bennet Krieg (guerre en allemand), devant Kevin Goebbels et Tobias Speer. Viennent ensuite Elisabeth S. Bormann, Dietrich F. Eichmann, Andreas Keitel et Fabian M. Hess.
Die Partei a aussi édité des affiches et tracts où les prénoms des candidats sont si petits que seuls les noms sont visibles. La liste compte au total huit homonymes d'anciens dignitaires nazis, du chef de la propagande Joseph Goebbels au maître d'oeuvre de la Solution finale, Adolf Eichmann, en passant par l'architecte et ministre de l'Armement, Albert Speer, ou le chef de la chancellerie du Reich, Martin Bormann.
Un député à Strasbourg
Le programme du Parti prévoit de faire du «déni du changement climatique» un délit, l'interdiction des expérimentations animales et l'arrêt de l'Europe de la défense. Il propose également l'introduction d'un âge maximal pour voter, avec une interdiction de voter «dans les 18 dernières années de sa vie».
Le système allemand ne prévoit pas de seuil minimal pour entrer au parlement européen, contrairement à d'autres pays où il faut atteindre 3, voire 5%, pour être élu. Die Partei, qui avait obtenu 0,96% des voix en 2014 et avait envoyé M. Sonneborn à Strasbourg, est donc susceptible d'avoir une fois encore au moins un élu. (ats/nxp)