Les transports commençaient à être touchés vendredi matin au Brésil par une grève générale à laquelle ont appelé les syndicats contre le gouvernement Bolsonaro. Le président risque d'essuyer une troisième mobilisation de masse dans les rues en un mois.
Réforme des retraites
Les syndicats ont appelé les travailleurs à faire grève dans les transports et à bloquer les routes dans plusieurs grandes villes. Ils protestent contre la réforme des retraites qui, si elle a été édulcorée pour avoir ses chances de passer au parlement, reste toujours foncièrement impopulaire.
Les syndicats ont également fait état en matinée de grèves dans les secteurs pétrolier et bancaire de divers Etats du pays, de même que d'enseignants et d'étudiants, très mobilisés contre les coupes claires dans les budgets de l'éducation.
A Sao Paulo (sud-est), première métropole du pays qui doit accueillir en soirée la cérémonie d'ouverture de la Copa America et le premier match du tournoi de football du continent en présence du président Jair Bolsonaro, une ligne de métro était paralysée et trois autres ne marchaient qu'au ralenti, selon la compagnie de métro. Les autobus et les trains roulaient en revanche normalement.
Dans plus de 100 villes
A Salvador de Bahía (Nord-est), seul le métro fonctionnait tandis qu'à Belo Horizonte (sud-est) ou Brasilia, les transports étaient touchés par des ralentissements. Dans l'Etat de Rio de Janeiro, la police a fait usage de grenades assourdissantes pour disperser des grévistes qui bloquaient la circulation, selon le site d'information G1.
Les syndicats ont appelé à des défilés de masse dans les principales villes du pays en soirée, qui constitueront un test de la mobilisation populaire. Avec la CUT, d'autres centrales, comme l'UGT et Força Sindical, ainsi que des syndicats d'étudiants et d'enseignants ont appelé à des défilés dans plus de 100 villes d'au moins 24 des 27 Etats du pays.
Le gouvernement a déjà été confronté à deux mobilisations. Celles-ci ont fait descendre des centaines de milliers de Brésiliens dans les rues, les 15 et 30 mai, pour défendre l'éducation. (ats/nxp)
Réforme des retraites
Les syndicats ont appelé les travailleurs à faire grève dans les transports et à bloquer les routes dans plusieurs grandes villes. Ils protestent contre la réforme des retraites qui, si elle a été édulcorée pour avoir ses chances de passer au parlement, reste toujours foncièrement impopulaire.
Les syndicats ont également fait état en matinée de grèves dans les secteurs pétrolier et bancaire de divers Etats du pays, de même que d'enseignants et d'étudiants, très mobilisés contre les coupes claires dans les budgets de l'éducation.
A Sao Paulo (sud-est), première métropole du pays qui doit accueillir en soirée la cérémonie d'ouverture de la Copa America et le premier match du tournoi de football du continent en présence du président Jair Bolsonaro, une ligne de métro était paralysée et trois autres ne marchaient qu'au ralenti, selon la compagnie de métro. Les autobus et les trains roulaient en revanche normalement.
Dans plus de 100 villes
A Salvador de Bahía (Nord-est), seul le métro fonctionnait tandis qu'à Belo Horizonte (sud-est) ou Brasilia, les transports étaient touchés par des ralentissements. Dans l'Etat de Rio de Janeiro, la police a fait usage de grenades assourdissantes pour disperser des grévistes qui bloquaient la circulation, selon le site d'information G1.
Les syndicats ont appelé à des défilés de masse dans les principales villes du pays en soirée, qui constitueront un test de la mobilisation populaire. Avec la CUT, d'autres centrales, comme l'UGT et Força Sindical, ainsi que des syndicats d'étudiants et d'enseignants ont appelé à des défilés dans plus de 100 villes d'au moins 24 des 27 Etats du pays.
Le gouvernement a déjà été confronté à deux mobilisations. Celles-ci ont fait descendre des centaines de milliers de Brésiliens dans les rues, les 15 et 30 mai, pour défendre l'éducation. (ats/nxp)