Le président français et le chancelier allemand ont rappelé la nécessité d'un "cessez-le-feu immédiat" et un "retrait des troupes russes". Ils ont formulé le vœu du recours à la voie diplomatique entre Moscou et Kiev.
Au cours d'un entretien téléphonique d'un peu plus d'une heure, samedi 28 mai, le chef d'Etat français Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont demandé à leur homologue russe, Vladimir Poutine, qu'il mène des "négociations directes sérieuses" avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Au cours de cet entretien, les deux dirigeants européens ont évoqué "la poursuite de la guerre russe contre l'Ukraine et aux efforts pour y mettre fin".
Pour rappel, le conflit entre l'Ukraine et la Russie sont entrées dans leur 94ème jour de guerre, en ce samedi 28 mai. Ils ont "appelé le président russe à veiller à une amélioration de la situation humanitaire de la population civile".
En outre, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont demandé à Vladimir Poutine de libérer 2 500 combattants d'Azovstal. Il s'agit de l'aciérie située dans la ville de Marioupol, au sud-est de l'Ukraine. Concernant les exportations de blé, "La Russie est prête à aider à trouver des options pour une exportation sans entraves des céréales, y compris des céréales ukrainiennes en provenance des ports situés sur la mer Noire", a assuré, lors de cette conversation, Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin.
Le président russe a botté en touche sur la question relative aux difficultés d'approvisionnement concernant l'alimentaire. Selon Vladimir Poutine, les difficultés liées aux livraisons alimentaires ont été provoquées par "une politique économique et financière erronée des pays occidentaux, ainsi que par les sanctions antirusses" imposées par ces pays.
Des engagements côté russe
Le président russe s'est "engagé à ce que la Russie ne profite pas de l'ouverture de la ceinture de mines mise en place pour protéger les ports ukrainiens, afin de permettre l'exportation de céréales par bateau, pour mener des actions offensives", a assuré de son côté la chancellerie allemande, précisant que les trois dirigeants étaient d'accord sur le "rôle central" que doivent jouer les Nations unies pour garantir les exportations.
Sur les livraisons d'armes à l'Ukraine
Lors de l'entretien téléphonique, Vladimir Poutine a "mis l'accent sur le caractère dangereux de continuer à inonder l'Ukraine avec des armes occidentales, en mettant en garde contre des risques d'une déstabilisation ultérieure de la situation et d'une aggravation de la crise humanitaire", selon le communiqué du Kremlin. (Orange & Média Services)
Au cours d'un entretien téléphonique d'un peu plus d'une heure, samedi 28 mai, le chef d'Etat français Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont demandé à leur homologue russe, Vladimir Poutine, qu'il mène des "négociations directes sérieuses" avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Au cours de cet entretien, les deux dirigeants européens ont évoqué "la poursuite de la guerre russe contre l'Ukraine et aux efforts pour y mettre fin".
Pour rappel, le conflit entre l'Ukraine et la Russie sont entrées dans leur 94ème jour de guerre, en ce samedi 28 mai. Ils ont "appelé le président russe à veiller à une amélioration de la situation humanitaire de la population civile".
En outre, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont demandé à Vladimir Poutine de libérer 2 500 combattants d'Azovstal. Il s'agit de l'aciérie située dans la ville de Marioupol, au sud-est de l'Ukraine. Concernant les exportations de blé, "La Russie est prête à aider à trouver des options pour une exportation sans entraves des céréales, y compris des céréales ukrainiennes en provenance des ports situés sur la mer Noire", a assuré, lors de cette conversation, Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin.
Le président russe a botté en touche sur la question relative aux difficultés d'approvisionnement concernant l'alimentaire. Selon Vladimir Poutine, les difficultés liées aux livraisons alimentaires ont été provoquées par "une politique économique et financière erronée des pays occidentaux, ainsi que par les sanctions antirusses" imposées par ces pays.
Des engagements côté russe
Le président russe s'est "engagé à ce que la Russie ne profite pas de l'ouverture de la ceinture de mines mise en place pour protéger les ports ukrainiens, afin de permettre l'exportation de céréales par bateau, pour mener des actions offensives", a assuré de son côté la chancellerie allemande, précisant que les trois dirigeants étaient d'accord sur le "rôle central" que doivent jouer les Nations unies pour garantir les exportations.
Sur les livraisons d'armes à l'Ukraine
Lors de l'entretien téléphonique, Vladimir Poutine a "mis l'accent sur le caractère dangereux de continuer à inonder l'Ukraine avec des armes occidentales, en mettant en garde contre des risques d'une déstabilisation ultérieure de la situation et d'une aggravation de la crise humanitaire", selon le communiqué du Kremlin. (Orange & Média Services)