Droit dans ses bottes, Guy Marius Sagna ne laisse aucun répit au chef de l’Etat et au gouvernement par rapport à la crise du coronavirus au Sénégal. Dénonçant la gestion d’une pandémie qu’il assimile à une « corona-comédie » faite de « business et de marketing », le responsable et militant du mouvement Frapp/France Dégage accuse Macky Sall d’avoir fait de ce dossier un prétexte pour « enrichir ses amis », a-t-il affirmé à l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio.
Cette allusion renvoie sans doute au beau-frère du Président de la République, Mansour Faye, le ministre du développement communautaire et de l’Equité territoriale. Sa gestion des 70 milliards théoriquement dégagés par l’Etat pour venir en aide aux populations victimes des conséquences diverses du coronavirus est publiquement dénoncée comme « catastrophique », « nébuleuse » et « clientéliste ».
« Que le Président Macky Sall se rappelle qu’il est dans une guerre sanitaire et non dans une guerre contre la faim, a souligné Guy Marius Sagna. Nous Africains, nous sommes moins vulnérables par rapport à la pandémie qu’ailleurs (et que d’autres populations). Il ne faudrait donc pas jouer sur la conscience des Sénégalais en leur faisant croire à la force d’un système qui est (désormais) à terre.
« L’Etat du Sénégal aurait dû doter tous les citoyens de masques lavables en nombre suffisant (mais apparemment) il n’y a rien à attendre (de lui). Il n’y a pas eu de mesures sérieuses d’accompagnement. (De fait), ce qui est fait est infime par rapport aux besoins (qui se posent) », s’est indigné l’activiste.
Dans la foulée, il a fustigé le détournement de la crise sanitaire par le Président Sall pour « restreindre les libertés » au Sénégal.
« Macky Sall a la hantise des marches et des sit-in. En réalité, (c’est pourquoi) la seule et unique chose qui reste de l’état d’urgence, ce sont les interdictions de marche et de sit-in. »
Revenant sur certains impératifs de gouvernance et de rationalisation publique des moyens de l’Etat soulevés par l’apparition et l’installation du coronavirus dans notre pays, Guy Marius Sagna a derechef réclamé de vraies mesures au chef de l’Etat. Comme la suppression de deux organes les plus budgétivores et inutiles du système institutionnel sénégalais : le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). A eux deux, ils cumulent un budget 2020 d’une quinzaine de milliards de francs Cfa.
Cette allusion renvoie sans doute au beau-frère du Président de la République, Mansour Faye, le ministre du développement communautaire et de l’Equité territoriale. Sa gestion des 70 milliards théoriquement dégagés par l’Etat pour venir en aide aux populations victimes des conséquences diverses du coronavirus est publiquement dénoncée comme « catastrophique », « nébuleuse » et « clientéliste ».
« Que le Président Macky Sall se rappelle qu’il est dans une guerre sanitaire et non dans une guerre contre la faim, a souligné Guy Marius Sagna. Nous Africains, nous sommes moins vulnérables par rapport à la pandémie qu’ailleurs (et que d’autres populations). Il ne faudrait donc pas jouer sur la conscience des Sénégalais en leur faisant croire à la force d’un système qui est (désormais) à terre.
« L’Etat du Sénégal aurait dû doter tous les citoyens de masques lavables en nombre suffisant (mais apparemment) il n’y a rien à attendre (de lui). Il n’y a pas eu de mesures sérieuses d’accompagnement. (De fait), ce qui est fait est infime par rapport aux besoins (qui se posent) », s’est indigné l’activiste.
Dans la foulée, il a fustigé le détournement de la crise sanitaire par le Président Sall pour « restreindre les libertés » au Sénégal.
« Macky Sall a la hantise des marches et des sit-in. En réalité, (c’est pourquoi) la seule et unique chose qui reste de l’état d’urgence, ce sont les interdictions de marche et de sit-in. »
Revenant sur certains impératifs de gouvernance et de rationalisation publique des moyens de l’Etat soulevés par l’apparition et l’installation du coronavirus dans notre pays, Guy Marius Sagna a derechef réclamé de vraies mesures au chef de l’Etat. Comme la suppression de deux organes les plus budgétivores et inutiles du système institutionnel sénégalais : le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). A eux deux, ils cumulent un budget 2020 d’une quinzaine de milliards de francs Cfa.
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