Le président de la chambre des députés d'Haïti, Gary Bodeau, a lancé samedi un ultimatum au gouvernement pour qu'il revienne sur la décision d'augmenter les tarifs des produits pétroliers, à l'origine de violences à travers le pays.
"S'il n'y a pas de réponse dans le délai de deux heures, le gouvernement sera considéré comme démissionnaire et dès lundi matin, le parlement prendra les dispositions" qui s'imposeront, a-t-il déclaré à l'AFP.
Les activités dans Port-au-Prince sont paralysées depuis l'annonce, vendredi après-midi, d'une importante hausse des tarifs des produits pétroliers. Samedi, la plupart des axes majeurs étaient toujours obstrués par des barricades et tous les vols à destination de la capitale haïtienne dans la matinée ont été annulés.
A la mi-journée, un centre commercial a été pillé par des manifestants et, alors que la présence policière est inexistante à travers la ville, plusieurs commerces et véhicules ont été incendiés.
Vendredi soir, un policier assigné à la sécurité d'un dirigeant d'un parti politique d'opposition a été tué dans une altercation avec un groupe de manifestants au cœur de la capitale haïtienne. Il a été lynché alors qu'il cherchait à forcer le passage, et son corps a ensuite été brûlé sur la chaussée.
Face à ces violences, le président de la chambre des députés "appelle la population au calme", en invitant les manifestants à retourner chez eux.
Vendredi, les ministères de l’Économie, des Finances, du Commerce et de l'Industrie avaient annoncé l'augmentation des prix de l'essence de 38%, celui du gazole de 47% et celui du kérosène de 51%, à compter du samedi 7 juillet à minuit.
"S'il n'y a pas de réponse dans le délai de deux heures, le gouvernement sera considéré comme démissionnaire et dès lundi matin, le parlement prendra les dispositions" qui s'imposeront, a-t-il déclaré à l'AFP.
Les activités dans Port-au-Prince sont paralysées depuis l'annonce, vendredi après-midi, d'une importante hausse des tarifs des produits pétroliers. Samedi, la plupart des axes majeurs étaient toujours obstrués par des barricades et tous les vols à destination de la capitale haïtienne dans la matinée ont été annulés.
A la mi-journée, un centre commercial a été pillé par des manifestants et, alors que la présence policière est inexistante à travers la ville, plusieurs commerces et véhicules ont été incendiés.
Vendredi soir, un policier assigné à la sécurité d'un dirigeant d'un parti politique d'opposition a été tué dans une altercation avec un groupe de manifestants au cœur de la capitale haïtienne. Il a été lynché alors qu'il cherchait à forcer le passage, et son corps a ensuite été brûlé sur la chaussée.
Face à ces violences, le président de la chambre des députés "appelle la population au calme", en invitant les manifestants à retourner chez eux.
Vendredi, les ministères de l’Économie, des Finances, du Commerce et de l'Industrie avaient annoncé l'augmentation des prix de l'essence de 38%, celui du gazole de 47% et celui du kérosène de 51%, à compter du samedi 7 juillet à minuit.