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Hamon déplore le choix de Mélenchon et cible "l'imposture" Le Pen

Mercredi 29 Mars 2017

Hamon déplore le choix de Mélenchon et cible "l'imposture" Le Pen
Benoît Hamon a déploré mercredi à Lille (Nord) le refus de Jean-Luc Mélenchon de se ranger derrière lui et concentré ses attaques sur Marine Le Pen, "candidate de l'imposture".
 
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a proposé cette alliance à son concurrent de La France insoumise après l'annonce par Manuel Valls, finaliste malheureux de la primaire du PS, qu'il voterait pour Emmanuel Macron et non pour lui.
 
"J'ai une position centrale à gauche et je suis le seul à pouvoir conjuguer des électorats différents, des radicaux, aux plus modérés", avait expliqué Benoît Hamon.
 
Jean-Luc Mélenchon, qui a dépassé le socialiste dans les intentions de vote pour le premier tour, a répliqué qu'il ne "négocierai(t) rien, avec personne, à aucun moment à cette étape".
"Puisque ce n'est de nouveau pas possible, puisqu'il préfère continuer, qu'il continue, je le regrette profondément", a répondu Benoît Hamon devant ses partisans.
 
Jean-Luc Mélenchon, "tout le monde lui reconnaît de grandes qualités, mais je regrette une fois de plus un certain caractère qui l'empêche d'être plus utile à la gauche qu'il ne l'est en réalité", a-t-il poursuivi.
 
S'exprimant avant lui, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, a condamné le geste de Manuel Valls : "quel renoncement ultime de tourner le dos à ces militants socialistes".
 
"La démagogie, le populisme et les trahisons, tout cela pollue la campagne", a-t-elle ajouté.
Benoît Hamon a surtout ciblé la candidate du Front national, première ou deuxième dans les intentions de vote pour le premier tour.
 
"Mme le Pen, c'est d'abord l'imposture démocratique", a-t-il dit, la qualifiant de "grande bourgeoise qui se prétend femme du peuple".
 
"Le Pen a pris les mots de la gauche, ne la laissons pas prendre l'avenir des travailleurs de ce pays. Le Pen, c'est la candidate des rentiers de la vieille France, nous, nous sommes les candidats des emplois de la France de demain", a-t-il ajouté.
 
"Dans d'autres pays, on appelle cela la mafia. En France, on appelle cela le FN", a accusé Benoit Hamon.
 
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