Hong Kong imposera à partir de samedi une période de quarantaine obligatoire de deux semaines à tous les visiteurs en provenance de Chine continentale, afin d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus, ont annoncé mercredi les autorités locales.
Cette quarantaine de quatorze jours, en vigueur le 8 février, concernera tous les voyageurs, qu’ils soient résidents de Hong Kong, citoyens de Chine continentale ou ressortissants étrangers, a annoncé la cheffe de l’exécutif local Carrie Lam lors d’une conférence de presse.
Hong Kong, un territoire chinois semi-autonome, avait déjà fermé la quasi-totalité de ses postes frontières avec le reste du pays, tandis que ses liaisons aériennes avec la Chine continentale ont été sabrées de façon drastique.
Mme Lam n’a livré aucun détail sur la façon dont la mesure serait mise en oeuvre en pratique, indiquant que des précisions seront apportées dans les jours suivants.
L’objectif affiché est de dissuader les visiteurs de Chine continentale d’entrer à Hong Kong: « La mesure est dure. Mais après cette annonce d’une quarantaine (...) je crois que le nombre d’arrivées diminuera » de lui même, a expliqué Carrie Lam.
« Qui donc voudrait venir à Hong Kong pour être placé en quarantaine pendant aussi longtemps? A notre avis, nous n’aurons pas à gérer un grand nombre d’arrivées », a-t-elle assuré.
Hong Kong compte 21 cas confirmés de contamination au nouveau coronavirus 2019-nCoV, apparu dans le centre de la Chine en décembre et à l’origine d’une épidémie meurtrière de pneumonie virale.
La plupart des personnes infectées à Hong Kong n’avaient pas voyagé récemment en Chine continentale, ce qui suggère des cas de transmission directe du virus au sein même de la population locale.
Sous forte pression de l’opinion publique qui réclame depuis deux semaines de fermer totalement la frontière, Mme Lam s’y est refusée obstinément, jugeant la mesure impraticable, discriminatoire et dommageable économiquement.
Mais son gouvernement n’en a pas moins fermé la quasi-totalité des points de passage entre Hong Kong et la Chine continentale, n’en laissant plus que deux ouverts.
Selon des chiffres officiels, quelque 10.000 ressortissants de Chine populaire sont entrés mardi à Hong Kong, via les postes frontières terrestres ou l’aéroport international.
Le même jour, quelque 33.000 résidents hongkongais ont également passé la frontière terrestre pour regagner le territoire.
Hong Kong a enregistré mardi le premier décès sur son sol d’un patient atteint du nouveau coronavirus, un homme de 39 ans qui s’était récemment rendu à Wuhan, ville chinoise à l’épicentre de l’épidémie.
Cette quarantaine de quatorze jours, en vigueur le 8 février, concernera tous les voyageurs, qu’ils soient résidents de Hong Kong, citoyens de Chine continentale ou ressortissants étrangers, a annoncé la cheffe de l’exécutif local Carrie Lam lors d’une conférence de presse.
Hong Kong, un territoire chinois semi-autonome, avait déjà fermé la quasi-totalité de ses postes frontières avec le reste du pays, tandis que ses liaisons aériennes avec la Chine continentale ont été sabrées de façon drastique.
Mme Lam n’a livré aucun détail sur la façon dont la mesure serait mise en oeuvre en pratique, indiquant que des précisions seront apportées dans les jours suivants.
L’objectif affiché est de dissuader les visiteurs de Chine continentale d’entrer à Hong Kong: « La mesure est dure. Mais après cette annonce d’une quarantaine (...) je crois que le nombre d’arrivées diminuera » de lui même, a expliqué Carrie Lam.
« Qui donc voudrait venir à Hong Kong pour être placé en quarantaine pendant aussi longtemps? A notre avis, nous n’aurons pas à gérer un grand nombre d’arrivées », a-t-elle assuré.
Hong Kong compte 21 cas confirmés de contamination au nouveau coronavirus 2019-nCoV, apparu dans le centre de la Chine en décembre et à l’origine d’une épidémie meurtrière de pneumonie virale.
La plupart des personnes infectées à Hong Kong n’avaient pas voyagé récemment en Chine continentale, ce qui suggère des cas de transmission directe du virus au sein même de la population locale.
Sous forte pression de l’opinion publique qui réclame depuis deux semaines de fermer totalement la frontière, Mme Lam s’y est refusée obstinément, jugeant la mesure impraticable, discriminatoire et dommageable économiquement.
Mais son gouvernement n’en a pas moins fermé la quasi-totalité des points de passage entre Hong Kong et la Chine continentale, n’en laissant plus que deux ouverts.
Selon des chiffres officiels, quelque 10.000 ressortissants de Chine populaire sont entrés mardi à Hong Kong, via les postes frontières terrestres ou l’aéroport international.
Le même jour, quelque 33.000 résidents hongkongais ont également passé la frontière terrestre pour regagner le territoire.
Hong Kong a enregistré mardi le premier décès sur son sol d’un patient atteint du nouveau coronavirus, un homme de 39 ans qui s’était récemment rendu à Wuhan, ville chinoise à l’épicentre de l’épidémie.