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Ibrahima Ndoye, un nouveau procureur de la République pour la reddition des comptes

Vendredi 9 Août 2024

Ibrahima Ndoye, nouveau procureur de la République
Ibrahima Ndoye, nouveau procureur de la République

Ibrahima Ndoye est le nouveau procureur de la République. Il remplace à ce poste Abdou Karim Diop. La décision a été prise lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) tenue ce 9 août au palais de la République. Son bras droit au poste de procureur adjoint sera Moussa Thiam.

 

Magistrat d’expérience et jouissant d’une solide réputation d’intégrité professionnelle et morale, Ibrahima Ndoye occupait jusqu’ici le poste d’avocat général près la cour d’appel de Dakar. 
 

Sa nomination sonne comme le véritable début de la reddition des comptes concernant plusieurs dizaines de dossiers judiciaires dont il héritera de son prédécesseur et d’autres brandis depuis l’arrivée du nouveau régime.   

 

Mais son arrivée comme chef du parquet coïncide avec un contexte ou la justice tente de redorer son blason après avoir été au coeur de batailles politiques dans lesquelles le parti-pris de certaines de ses franges en faveur du régime de l’ancien président Macky Sall ont été fortement dénoncées dans l’opinion publique. 

 

Les dérives du désormais ex procureur, Abdou Karim Diop, ont été une des raisons de la tenue des Assises de la justice en fin mai début juin 2024 sur initiative du président Bassirou Faye. Dans le rapport final remis au chef de l’Etat, il a été proposé la création d’un poste de juge des libertés en charge de contrebalancer la « toute-puissance » d’un parquet alors prompte à délivrer des mandats de dépôts aux opposants politiques et activistes de la société civile. 

 

Cette réunion du Conseil supérieur de la magistrature est la première à laquelle participe le chef de l’Etat Bassirou Faye depuis sa prise de fonction du 2 avril 2024. 

 

Président du CSM, il pourrait toutefois conserver le poste (ou le quitter) selon les préconisations adoptées par les participants aux assises de la justice de Diamniadio, près de Dakar. Deux courants s’opposent à ce sujet : ceux qui militent pour son maintien à la tête du conseil pour, dit-il, éviter au Sénégal de virer en une République des juges ; et ceux qui le pressent de le quitter au nom du principe de la séparation des pouvoirs. 

 

Mais pour le moment, l’indécision du président Faye perdure car il veut prendre le temps nécessaire pour écouter tout le monde et prendre en compte tous les arguments.

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 11/08/2024 09:58
Pour les avoir côtoyés et pratiqués, je peux dire que le SENEGAL peut s'enorgueillir d'avoir de bons, voir d'excellents magistrats. Mais, comme dans toutes les corporations, il y a des brebis galeuses, dans ce cas précis peu nombreuses, mais aux postes clefs. Il est donc normal que ces véreux seuls responsables du fossé (pour ne pas dire ravin) qu'il y a entre le peuple et l'institution judiciaire, soient écartés des postes clefs, voire, pour certains, c'est à dire ceux qui se trouvent être à la tête d'une immense fortune, sans aucune correlation avec leurs traitement et indemnités, doivent rendre des comptes, à leurs pairs, qui devront les traiter d'une main qui ne tremble pas, et sans parti pris, ni dans un sens, ni dans un autre. Certains ont failli, ils ont trahi le serment qu'ils avaient prêté, ils ont failli à leur mission, pour servir un parrain mafieux qui a dirigé le pays pendant douze ans, et dont les larcins se révèlent de jour en jour. DES DIZAINES DE MILLIARDS ont été détournés, à des fins strictement personnelles, au détriment de tout un peuple, d'après ce que nous dévoilent aujourd'hui les rapports des organes de contrôle, ce qui ne veut dire que lesdits organes ont raison, et que les coupables nommément désignés sont coupables: le principe du contradictoire est sacré, il sera donc normal que tous ces gens, débusqués par les organes de contrôle viennent s'expliquer devant des juges, impartiaux, qui, tout au cours d'une instruction, feront la lumière sur tout cela. Pour l'instant, nous sommes en présence de présumés détournements de fonds, avec de présumés coupables, et c'est la justice qui decidera, si ce sont de véritables coupables, à quelle hauteur, et prendra les sanctions appropriées.

Mais il est très clair que ces coupables, s'il y en a, sont plus que des voleurs de deniers public. Avec tout cet argent détourné et volé, au profit d'un seul, combien d'hôpitaux aurions-nous pu construire, combien de Sénégalais et de Sénégalaises ont trouvé la mort, faute d'argent pour avoir un plateau médical digne de ce nom? Combien d'écoles aurions-nous pu construire, combien de professeurs aurions-nous pu payer pour que la jeunesse soit plus instruite et mieux armée pour affronter les défis de la vie? Donc tout cela devra faire l'objet d'une instruction, à la demande du Procureur, les dossiers seront instruits à charge et à décharge, et cela devrait aller assez vite, car il s'agit d'affaire d'argent (même si l'on pourrait penser qu'il y a complicité de crimes), et l'argent, ca laisse des traces partout où il passe. Donc des responsabilités coupables devront être mises à nue, c'est le travail de la justice, et ça tombe bien, car ici, au SENEGAL, l'immense majorité des magistrats, intelligents, bien formés, souvent d'excellents juristes, savent faire ce travail, et le font bien, voire très bien.

Donc, attendons pour connaitre la suite -et esperons fin- de cette tragédie, dont la responsabilité incombe avant tout, au Parrain Mafieux qui a instauré ce système. Gratuitement? C'est l'institution judiciaire qui nous édifiera sur les responsabilité des uns et des autres. La justice ne se rend pas sur facebook ou je ne sais quels autres réseaux sociaux, mais dans le Palais de justice, et par des hommes dont c'est le métier. Pour bien accomplir leur mission, ils doivent pouvoir travailler en paix, loin du tumulte populaire et forcément partisan. Si nous voulons pouvoir compter sur eux, ils doivent pouvoir compter sur nous! Donc laissons-les travailler en toute sérénité, et attendons le résultat.
Me François JURAIN

2.Posté par mamadou ndiaye le 25/11/2024 21:31
bonjour Monsieur le procureur plaisir de vous adresse cette petite missive pour vous féliciter de cette nomination. Je vous encourage.
Je suis Mamadou Ndiaye, nous avons servi a kaolack quand j'étais à la cave du tribunal grande instance. Du courage. Merci.
mon contact 77 654 45 98

3.Posté par mamadou ndiaye le 25/11/2024 21:32
mon contact 77 654 45 98

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