(Photo: Actusen)
Arrêté par la police dans la matinée du 19 avril alors qu’il se rendait en ville, Idrissa Seck n’a été libéré qu’en fin de journée, comme la plupart des autres leaders de l’opposition.
En conférence de presse ce vendredi, le président de Rewmi a indiqué que Macky Sall n’est plus digne de confiance après ce qui s’est passé dans et autour du vote de la loi instituant le parrainage pour les candidats à l’élection présidentielle. Il a ainsi invité les policiers et les gendarmes à cesser d’obéir à un chef de l’Etat qu’il dépeint comme «un triple violeur de la Constitution», rapporte le quotidien «Tribune».
«Les forces de défense et de sécurité ne sont pas nos adversaires. Elles ne doivent obéir qu’à la loi et à la Constitution, pas à un homme qui est un triple violeur constitutionnel qu’elles devraient arrêter. Il a violé la Constitution en son article 103 puisque la Constitution est claire et c’est lui-même qui a introduit cette disposition.
Elle dit que la forme Républicaine, la modalité d’élection, la durée et le nombre de mandats du président de la République ne sont pas susceptibles de révision. Le parrainage est une nouveauté ajoutée au mode d’élection du président de la République.
Donc introduire une loi qui touche à la forme républicaine de l’Etat, au mode d’élection du président de la République, au nombre et à la durée de ses mandats c’est violer la Constitution», a soutenu l’ancien premier ministre.
En conférence de presse ce vendredi, le président de Rewmi a indiqué que Macky Sall n’est plus digne de confiance après ce qui s’est passé dans et autour du vote de la loi instituant le parrainage pour les candidats à l’élection présidentielle. Il a ainsi invité les policiers et les gendarmes à cesser d’obéir à un chef de l’Etat qu’il dépeint comme «un triple violeur de la Constitution», rapporte le quotidien «Tribune».
«Les forces de défense et de sécurité ne sont pas nos adversaires. Elles ne doivent obéir qu’à la loi et à la Constitution, pas à un homme qui est un triple violeur constitutionnel qu’elles devraient arrêter. Il a violé la Constitution en son article 103 puisque la Constitution est claire et c’est lui-même qui a introduit cette disposition.
Elle dit que la forme Républicaine, la modalité d’élection, la durée et le nombre de mandats du président de la République ne sont pas susceptibles de révision. Le parrainage est une nouveauté ajoutée au mode d’élection du président de la République.
Donc introduire une loi qui touche à la forme républicaine de l’Etat, au mode d’élection du président de la République, au nombre et à la durée de ses mandats c’est violer la Constitution», a soutenu l’ancien premier ministre.
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