JÉRUSALEM (Reuters) - Deux propositions de loi visant à restreindre l'usage de haut-parleurs dans les mosquées pour appeler les fidèles à la prière en Israël et à Jérusalem-Est ont reçu mercredi une approbation de principe du Parlement israélien.
Les textes, soutenus par les partis de l'extrême droite israélienne, doivent maintenant être discutés en commission avant un éventuel vote des députés de la Knesset au terme d'un parcours parlementaire qui s'annonce long et houleux.
Les partisans de la mesure font valoir que les appels à la prière lancés chaque jour, pour le premier d'entre eux un peu avant 05h00 du matin, des minarets des mosquées troublent la tranquillité des riverains.
Les opposants, dont l'ancienne ministre des Affaires étrangères et chef de file de l'Union sioniste (centre gauche) Tzipi Livni, jugent que cela remet en cause la liberté religieuse de la minorité musulmane en Israël.
"Vous commettez un acte raciste", a déclaré le député d'origine arabe Ahmed Tibi à ses collègues de la Knesset porteurs des deux projets.
Le premier texte prévoit l'interdiction d'utiliser des haut-parleurs entre 23h00 et 07h00 pour procéder à l'appel du muezzin, ce qui aurait pour conséquence de réduire au silence le premier des cinq appels quotidiens à la prière.
Le second veut interdire les haut-parleurs, quelle que soit l'heure, dans les quartiers résidentiels et imposer une amende de 10.000 shekels (environ 2.600 euros) en cas d'infraction.
"C'est une proposition de loi motivée par des considérations sociales afin de préserver le sommeil des citoyens sans, à Dieu ne plaise, entraver la foi religieuse de quiconque", a expliqué le député Motti Yogev, un des promoteurs du projet.
Les débats préliminaires ont été animés et le parcours législatif s'annonce tendu. Un député arabe, Ayman Odeh, a déchiré en séance le texte avant d'être expulsé de la Knesset.
Les textes, soutenus par les partis de l'extrême droite israélienne, doivent maintenant être discutés en commission avant un éventuel vote des députés de la Knesset au terme d'un parcours parlementaire qui s'annonce long et houleux.
Les partisans de la mesure font valoir que les appels à la prière lancés chaque jour, pour le premier d'entre eux un peu avant 05h00 du matin, des minarets des mosquées troublent la tranquillité des riverains.
Les opposants, dont l'ancienne ministre des Affaires étrangères et chef de file de l'Union sioniste (centre gauche) Tzipi Livni, jugent que cela remet en cause la liberté religieuse de la minorité musulmane en Israël.
"Vous commettez un acte raciste", a déclaré le député d'origine arabe Ahmed Tibi à ses collègues de la Knesset porteurs des deux projets.
Le premier texte prévoit l'interdiction d'utiliser des haut-parleurs entre 23h00 et 07h00 pour procéder à l'appel du muezzin, ce qui aurait pour conséquence de réduire au silence le premier des cinq appels quotidiens à la prière.
Le second veut interdire les haut-parleurs, quelle que soit l'heure, dans les quartiers résidentiels et imposer une amende de 10.000 shekels (environ 2.600 euros) en cas d'infraction.
"C'est une proposition de loi motivée par des considérations sociales afin de préserver le sommeil des citoyens sans, à Dieu ne plaise, entraver la foi religieuse de quiconque", a expliqué le député Motti Yogev, un des promoteurs du projet.
Les débats préliminaires ont été animés et le parcours législatif s'annonce tendu. Un député arabe, Ayman Odeh, a déchiré en séance le texte avant d'être expulsé de la Knesset.